Aux Etats-Unis, où Tiffany souffre depuis plusieurs années de la concurrence de rivaux affichant des prix plus abordables, comme Signet Jewelers ou le danois Pandora, les ventes nettes ont baissé de 4% au troisième trimestre, principalement en raison des faibles dépenses des touristes étrangers.

Les ventes dans la région Asie-Pacifique ont stagné sur la période, la croissance forte du chiffre d'affaires en Chine continentale ayant été effacée par le mouvement social à Hong Kong, où les ventes ont chuté de 49%.

En dépit d'une croissance supérieure à 10% en Chine continentale, le chiffre d'affaires à magasins comparables, hors effets de change, a augmenté de 1% sur le trimestre dans la région, alors que les analystes attendaient en moyenne une hausse de 1,44%, selon les données IBES/Refinitiv.

En annonçant le rachat de Tiffany, LVMH a expliqué vouloir redonner du lustre au célèbre joaillier américain en investissant dans ses boutiques et de nouvelles collections.

"Nous sommes très enthousiastes à propos de la transaction récemment annoncée avec LVMH et, dans l'attente des autorisations requises, nous avons hâte de faire partie de la famille LVMH dotée de marques de luxe exceptionnelles", a déclaré le directeur général de Tiffany, Alessandro Bogliolo.

Le résultat net du joaillier s'est établi à 78,4 millions de dollars, ou 65 cents par action, au trimestre clos au 31 octobre, contre 94,9 millions, ou 77 cents par action, un an plus tôt.

Wall Street tablait sur un bénéfice par action de 85 cents.

Le chiffre d'affaires net est resté globalement stable à 1,01 milliard de dollars, alors que les analystes attendaient 1,03 milliard.

L'action Tiffany était en baisse de 0,4% dans les transactions en avant-Bourse à Wall Street.

(Aishwarya Venugopal à Bangalore, version française Jean-Stéphane Brosse)