Alors que les cours du brut de la mer du nord semblaient se stabiliser sur la zone des 60 USD le mois dernier, l’Agence Internationale de l’Énergie a de nouveau encouragé les investisseurs à prendre leurs bénéfices sur le sous-jacent. A travers son rapport du 13 mars dernier, cette dernière a confirmé que le marché pétrolier faisait toujours état d’une tension concernant son équilibre offre/demande. En effet, bien que de nombreuses exploitations américaines soient contraintes de cesser leur activité face à des coûts d’extractions trop importants, davantage encore commence à extraire du pétrole non conventionnel.

Dans un contexte de demande toujours en berne, la surproduction pétrolière mondiale actuelle submerge les capacités de stockage et a de nouveau entrainé une chute violente du baril de la mer du nord.

Techniquement, comme nous le mentionnions dans notre analyse du mois de février, le mouvement haussier de ces deux derniers mois n’était que secondaire. Les fondamentaux ramènent régulièrement les investisseurs à la réalité et cette reprise technique semble d’une ampleur anecdotique face à la virulence du mouvement baissier primaire. Ainsi, l’équipe Zonebourse conserve un biais vendeur sur le sous-jacent et maintient son objectif de 50 USD à moyen terme. La rupture de ce niveau offrirait de nouvelles perspectives baissières en direction des 48 USD.