L'approche d'investissement de Nelson Peltz est d'acquérir des participations significatives dans les grands conglomérats afin d'utiliser le poids associé pour forcer la direction de l'entreprise à opérer des changements et mesures en termes de stratégies de business.
 
D'un point de vue fondamental, le problème de Procter & Gamble réside dans la stagnation voire même la baisse de son chiffre d'affaires depuis trois ans. Les marques du Groupe sont extrêmement bien connues des investisseurs et consommateurs tels que Ariel, Gillette, Pampers ou Oral-B. De fait, en réponse à la baisse des ventes, la société a entrepris des réductions globales de coûts. Le fabricant de biens de grande consommation s'est également engagé dans un programme de désengagement de certaines marques afin de se recentrer sur ses principaux produits.




Pour Nelson Peltz, la question primordiale pour l'entreprise sera sa faculté à augmenter sa valeur marchande. L'idée est d'investir dans une société de rendement perenne ayant la faculté de distribuer un dividende régulier et conséquent. Procter & Gamble a entrepris récemment des améliorations opérationnelles majeures et non pas (seulement) ce que l'on appelle des "astuces financières et comptables" tels que la hausse de la dette ou le rachat d'actions.
 
Dans la plupart des cas, à coup de bras de fer retentissant, Nelson Peltz obtient ce qu'il veut ! Parmi les sociétés dans lesquelles il était actif juste qu'à présent comme investisseur important, de nombreux noms bien connus  ressortent comme Heinz, Kraft Foods, Cadbury, Pepsi Co, Dupont ou Mondelēz.
 
A l'heure actuelle les actions de la société américaine Procter & Gamble se négocient très activement sur les marchés boursiers. L'action a en effet bondi de 4% le 14 février dernier à la bourse de New York. Mis en perspective, le titre accuse toujours un retard conséquent en s'étant adjugé seulement 9% de gain au cours des douze derniers mois alors que l'indice S&P500 s'est adjugé 25% durant cette même phase temporelle.