Le numéro deux mondial du travail temporaire derrière le suisse Adecco a dégagé sur les trois mois à fin juin un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (Ebita) de 277 millions d'euros, contre un consensus de 281 millions. Au premier trimestre, l'Ebita retraité était ressorti à 288 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires au deuxième trimestre a reculé de 1,7% à 5,96 milliards d'euros, contre six milliards d'euros attendus par les analystes. Le résultat net a plongé de 13% à 166 millions, inférieur aux attentes de 199 millions.

Dans un entretien, le directeur financier Henry Schirmer a imputé un peu plus de la moitié de la baisse des ventes au ralentissement enregistré dans le secteur automobile, qui souffre des tensions commerciales et de la désaffection des véhicules diesel.

"Nous prévoyons une poursuite du ralentissement en Europe pour le reste de l'année et prenons des mesures en conséquence", a-t-il dit, ajoutant ne pas prévoir de suppressions de postes.

L'action, qui avait ouvert en baisse de 2,5% à la Bourse d'Amsterdam après la publication de ces résultats, a ensuite effacé ses pertes. Elle gagnait 0,56% vers 8h00 GMT.

(Anthony Deutsch; Claude Chendjou pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

Valeurs citées dans l'article : Randstad N.V., Adecco Group