"Je n'ai pas à m'exprimer publiquement sur les intercessions que je peux avoir sur la gouvernance de Renault", a dit le président français devant les journalistes de l'Association de la presse présidentielle.

Les représentant de l'Etat au conseil d'administration ont fait valoir "la volonté d'avoir un plan de succession sur lequel je constate que (...) l'entreprise a avancé", a-t-il ajouté.

Il a parallèlement exprimé "la volonté d'avoir une feuille de route claire qui permette de défendre pleinement les intérêts du groupe, de l'Alliance et de l'ensemble des sites industriels français".

"Ce qui m'importe, c’est que Renault-Nissan ...) continue à être le plus compétitif possible parce que c'est bon pour le site de production France", a poursuivi Emmanuel Macron. "Et je souhaite que les équilibres stratégiques de l’Alliance soient bien préservés."

Le conseil d'administration de Renault, présidé par le PDG Carlos Ghosn, doit se réunir jeudi à la veille de la publication des résultats annuels du groupe et de l'annonce probable de la nomination d'un numéro deux, sans doute Thierry Bolloré.

L'Etat français détient 15% du capital de Renault.

(Jean-Baptiste Vey et Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

Valeurs citées dans l'article : Renault, Nissan Motor Co Ltd