Le S&P500 a connu sa plus forte baisse depuis février 2018 en cédant 3.29% à 2785 points. Les tensions sur les taux plus les craintes d’un ralentissement économique mondial ont plongé les valeurs technologiques et celles du luxe dans une phase de consolidation verticale. Tiffany (-10%) et Ralph Lauren (-8.4%) ainsi qu’Apple (-4.2%) ont été emportés par le vent de panique.

Les investisseurs ont pu prendre connaissance des inscriptions au chômage et des prix à la consommation ressortis respectivement à 214K (contre 207K attendu) et 0.1% (0.2% de consensus), puis suivront à 16h sur les stocks de pétrole.
A quelques minutes de l’ouverture, les premiers échanges montrent toujours une forte pression à la vente avec une baisse de 0.3%.

Techniquement, en données horaires, l’indice a craqué littéralement lors de la cassure de la ligne des 2862 points. La vitesse du repli laisse penser que la configuration baissière n’est pas terminée et que chaque rebond pourra être capé par le retour des vendeurs. Le gap du 9 juillet dernier fera office de support à 2764 points avant de retrouver une autre zone pertinente à 2740 points. Le S&P500 devrait évoluer dans cette plage de prix à l’ouverture de la session. Il faudrait une remontée toute aussi brutale au-delà des 2863 points pour retrouver une certaine neutralité graphique.