Schneider Electric perd 1,16% à 74,72 euros, signant une des plus fortes baisses du CAC 40. Selon certains observateurs, le titre serait pénalisé par un article de la Lettre de l'Expansion. Le média assure que le groupe français "revoit ses budgets à la baisse en raison de la hausse des coûts du pétrole qui renchérit les prix des matières premières de l'équipementier électrique" et se préparerait à un second semestre plus difficile que prévu initialement.

Sollicité par AOF, un porte-parole de Schneider Electric a déclaré que "cet article ne fait référence à aucune information officielle de Schneider" et rappelé les dernières perspectives dévoilées par le groupe lors de la présentation de son chiffre d'affaires du premier trimestre le 19 avril.

A cette occasion, Schneider Electric a annoncé qu'il vise désormais une croissance organique 2018 dans la moitié haute de sa fourchette de prévision +3/+5%. Il s'ajuste globalement au consensus de +4%. Schneider Electric a également maintenu sa prévision d'une progression de sa marge d'Ebita ajusté située vers le haut de la fourchette de +20 à +50 points de base. 

"Il n'y a aucun changement depuis", a déclaré le porte-parole du groupe à AOF.