Tarkett flanche de 13,79% à 17,31 euros à la Bourse de Paris et prend la dernière place du SBF 120 dans le sillage d’un premier semestre décevant. Sur la période, le spécialiste des revêtements de sols a notamment dévoilé un résultat net en baisse. Celui-ci s'établit à 7,7 millions d’euros contre 28,7 millions un an plus tôt. L’Ebitda ajusté avec IFRS16 ressort pour sa part à 111,8 millions contre 116,1 millions. Quant au chiffre d’affaires, il atteint 1,412 milliard en hausse de 7,2%. La croissance organique ressort à 1,3%, après avoir ralenti au second trimestre pour s'établir à -0,6%.

" Après un premier trimestre soutenu, nous enregistrons une performance mitigée sur le second trimestre ", a précisé Fabrice Barthélemy, Président du Directoire.

Sur les trois derniers mois, l'ensemble des divisions (hors Sport) affiche une contraction organique. En outre, "l'Amérique du Nord a enregistré le plus faible trimestre de son histoire ", souligne Jefferies, avec une contraction organique de 5,6% sur la période. 

" Le deuxième trimestre de Tarkett a donné le coup d'envoi de ce que nous prévoyons être une saison de reporting difficile dans le secteur de la construction ", a ajouté le bureau d'analyses. Celui-ci reste par ailleurs à Sous-performance sur la valeur avec un objectif de cours de 15,50 euros.

Tarkett souligne, en effet, que l'environnement économique reste peu porteur pour les activités de revêtements de sol.

Dans ce contexte, le groupe entend poursuivre son programme d'amélioration continue de sa rentabilité grâce à son plan stratégique annoncé en juin dernier, " Change to Win ".

Tarkett indique que les restructurations annoncées commenceront à porter leurs fruits au cours du deuxième semestre, 2019 étant une année de transition.

" Tarkett va continuer à gérer rigoureusement son besoin en fonds de roulement et ses investissements afin de réduire le niveau de sa dette nette ", précise le groupe. Son objectif est d'améliorer le ratio endettement net sur Ebitda ajusté (avant IFRS 16) à fin décembre 2019 par rapport à fin décembre 2018.

Par ailleurs, le groupe indique que les matières premières restent assez volatiles comme le montrent les récentes fluctuations du cours du pétrole sur les derniers mois, tandis que les coûts logistiques restent élevés. Dans ce contexte, il confirme s'attendre à un impact négatif compris entre 15 millions d'euros et 20 millions d'euros sur l'exercice en cours.