Le retour du Brent sur ses plus hauts depuis 2014, au-dessus des 81 USD, a contribué à un réveil du secteur, qui confirme sa large surperformance en 2018. Le graphique ci-dessous montre la progression du brut de Mer du Nord (+23% depuis le 1er janvier), en noir), la hausse de Total (20% de gains, en rouge) et la mauvaise passe du STOXX Europe 600 (-1,8% environ) sur la même période. 
 

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Avec ses 20% de gains, Total n'est pas le dossier le plus favorisé du secteur. Un quatuor de valeurs scandinaves devance la major française. Comme le montre le tableau ci-dessous, Lundin (+66%) et Aker (+59%) dominent largement les débats, devant Neste (+35%) et Equinor (+28,5%). Derrière Total, 5ème, se profile ENI (+17%), une valeur italienne incontournable pour afficher de la performance sur un marché transalpin miné. Repsol (+14%) et Galp (+9,5%) complètent la bonne performance des valeurs du sud. Les majors Royal Dutch Shell et BP sont en territoire positif mais sous-performent le secteur. Le bonnet d'âne revient à l'autrichien OMV, qui a perdu 10%. 
 

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Malgré sa hausse 2018, Total est encore bien noté dans notre MarketScreener. Le dossier est sur une belle pente ascendante au niveau des projections de résultats. La poursuite du renforcement du baril ne devrait pas contrer cette tendance, bien au contraire. Sur les dix dernières années, le dossier a connu trois millésimes de hausse supérieure à 20%. 2018 pourrait venir s'y ajouter. 

Parcours annuel de Total depuis 2007 (Source Bloomberg - Cliquer pour agrandir)