Zurich (awp) - Pour sa dernière année complète à la tête d'UBS, le directeur général (CEO) désormais sur le départ Sergio Ermotti aura vu sa rémunération baisser légèrement. Celle du président du conseil d'administration Axel Weber, a également été réduite par rapport à 2018.

Le dirigeant tessinois, qui va céder les rênes du groupe en novembre à Ralph Hamers, actuellement à la tête d'ING Group, a engrangé en 2019 un peu plus de 12,5 millions de francs suisses, contre 14,1 millions l'année précédente, pouvait-on lire dans le rapport annuel du numéro un bancaire helvétique publié vendredi.

La part variable de la rémunération a été réduite de 14% à 9,7 millions. Cette dernière, bien que validée par le conseil d'administration, reste sujette à l'approbation des actionnaires. En cas d'acceptation, un cinquième sera versé en espèces, alors que les 80% restants (7,8 millions) dépendront de provisions de report et de déchéance et de la performance du groupe sur cinq ans.

Par ailleurs, les 1,5 million de francs suisses que devrait percevoir M. Ermotti dans le cadre d'un plan d'incitation à long terme (LTIP) du groupe, sera tributaire des coûts finaux liés aux démêlés judiciaires du dossier fiscal français.

Le président Axel Weber a quant à lui vu sa rémunération annuelle ramenée à un peu plus de 5,2 millions de francs suisses, contre plus de 6,0 millions pour l'exercice précédent.

Dans son ensemble, la direction générale a touché 102,1 millions de francs suisses, légèrement plus que les 100,8 millions perçus en 2018. Ce montant exclut un paiement unique de 8,0 millions de francs suisses versés au transfuge Iqbal Khan.

L'ex-banquier vedette du concurrent Credit Suisse, au coeur d'un scandale retentissant autour de sa surveillance par son ancien employeur, a repris la tête de la division de gestion de fortune chez UBS au cours du deuxième semestre 2019, en binôme avec Tom Naratil.

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