Dans le cadre de cet accord, la plus grande banque d'Italie va plaider coupable devant un tribunal de New York, a précisé le procureur de Manhattan Cyrus Vance Jr.

UniCredit Bank, la filiale allemande de la banque plaidera également coupable devant un tribunal de l'Etat de New York et un tribunal fédéral à Washington.

La division autrichienne a conclu des accords de non poursuite avec les autorités fédérales américaines.

UniCredit et certaines de ses filiales étaient accusées d'avoir traité des opérations via ou à destination des Etats-Unis pour des entités liées à des pays frappés par des sanctions américaines.

Cet accord a été conclu avec le département américain de la Justice, le Trésor, la Réserve fédérale, le procureur de Manhattan et les services financiers de l'Etat de New York.

UniCredit a indiqué que le coût des sanctions serait entièrement couvert par des provisions.

UniCredit n'est pas la première banque à accepter de verser des sommes importantes pour mettre fin à des enquêtes américaines relatives aux sanctions prises par les Etats-Unis contre certains pays.

BNP Paribas a ainsi conclu un accord à plus de 8,9 milliards de dollars en 2014. Société Générale, Commerzbank et HSBC ont aussi accepté de tels règlements.

(Karen Freifeld, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)