"Nous avons clairement dit que les entreprises qui travaillaient dans le secteur des exportations d'énergie russe via un gazoduc s'engageaient dans un type d'activité où l'on risque des sanctions", a dit à Reuters un porte-parole du département d'Etat.

"Nous pensons que (ce gazoduc) va saper la stabilité et la sécurité énergétique en Europe en offrant à la Russie un nouvel outil de pression politique sur les pays européens (...)."

Le français Engie, les groupes énergétiques allemands Wintershall et Uniper, la compagnie anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell et l'autrichien OMV figurent parmi les entreprises européennes impliquées dans le projet Nord Stream 2.

Dans la journée, à l'occasion d'un entretien avec le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, Donald Trump s'en est pris à l'Allemagne, accusant notamment le pays d'être "prisonnier" de Moscou, en raison du projet de gazoduc Nord Stream 2.

(David Brunnstrom, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : ENGIE, OMV AG, Uniper SE