BNP Paribas Asset Management poursuit son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique et annonce la mise en place d’une nouvelle politique charbon plus restrictive, qui consiste à désinvestir des sociétés carbo-intensives. Cette politique d'exclusion d'entreprises liées à la production du charbon thermique et à la production d'électricité particulièrement intensive en CO2 entrera en vigueur le 1er janvier 2020. Elle s'appliquera à tous les fonds ouverts gérés activement par BNPP AM et deviendra la norme pour les mandats dédiés.

Le gestionnaire d'actifs exclura les entreprises qui génèrent plus de 10 % de leur revenu dans l'extraction du charbon thermique et/ou qui représentent 1 % ou plus de la production mondiale. Cette limite de production mondiale permettra d'identifier les entreprises dont le chiffre d'affaires lié au charbon est inférieur à 10 %, mais qui sont néanmoins responsables d'une part significative de la production totale de charbon thermique.

"La combustion du charbon est la source la plus importante du réchauffement climatique, tandis que la production d'électricité est la principale utilisatrice de charbon", a détaillé BNP Paribas AM.

Les producteurs d'électricité ayant une intensité carbone supérieure à la moyenne mondiale de 2017, soit 491 gCo2/kWh, seront également exclus. D'ici 2025, en ligne avec l'Accord de Paris et se basant sur le scénario SDS (Sustainable Development Scenario) de l'Agence internationale de l'énergie cette limite sera progressivement réduite à 327 gCo2/kWh. De son côté, BNPP AM demandera à ces entreprises de réduire leur intensité conformément au scénario SDS entre 2020 et 2025 et exclura celles qui n'atteindront pas cet objectif.

Cette nouvelle politique est une étape clé dans la réalisation de l'objectif de BNPP AM d'aligner ses investissements d'ici 2025 sur l'Accord de Paris qui vise à contenir la hausse des températures nettement sous le seuil de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels.