Zurich (awp) - La Bourse suisse évoluait par soubresauts mercredi à l'approche de la mi-journée, retrouvant de l'allant après avoir pratiquement effacé ses gains initiaux. Les tergiversations semblaient trahir une certaine fébrilité des investisseurs, tandis que la valeur refuge traditionnelle que représente l'or n'en finit plus de franchir de nouveaux sommets.

"L'apparition de multiples moteurs de marché tirant les cours des actions dans des directions différentes rend désormais les marchés financiers beaucoup moins directionnels et plus difficiles à lire sur les perspectives à court terme qu'il y a quelques semaines", relève à ce sujet l'analyste Pierre Veyret, d'Activtrades.

Sur le plan macro-économique, la Chine a fait part d'une croissance modérée dans les services en juillet.

La saison des résultats d'entreprises en Suisse marque une pause, troublée toutefois par un vaste plan de restructuration chez le fabricant de compteurs Landis+Gyr.

A 11h00, le Swiss Market Index (SPI) prenait 0,17% à 10'79,58 points, le Swiss Leader Index (SLI) 0,39% à 1549,70 points et le Swiss Performance Index (SPI) 0,14% à 12'600,90 points. Sur les trente valeurs vedettes du SLI, seules quatre reculaient, tandis que Schindler et ABB oscillaient autour de l'équilibre.

Avec un bond de 5,0%, l'imprévisible AMS caracolait loin devant Adecco (+2,2%). Le colosse du placement de personnel doit faire le point jeudi sur son deuxième trimestre.

Le bon Roche (+0,2%) ne profitait que mollement de l'homologation aux Etats-Unis d'un nouveau test de diagnostic pour son système Cobas, mais conservait un avantage sur son voisin et concurrent Novartis (-0,2%) et sur le principal poids lourd Nestlé (-0,3%).

Swisscom (-0,7%) héritait de la lanterne rouge provisoire.

Sur le marché élargi, Landis+Gyr (+0,3%) a annoncé un vaste plan d'économies, prévoyant la suppression de 12% de ses effectifs.

Le boulanger industriel en difficultés Aryzta (+2,0%) a annoncé le départ prochain de son directeur financier.

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