Le franchissement des 5.520 la veille ne déclenche pas un nouvel effet domino à l'achat et le débordement 'à la marge' des précédents records absolus pour 3 indices sur 4 à Wall Street ne s'avère pas non plus décisif (sauf peut-être pour le Russel-2000 qui s'envole vraiment bien au-delà des 1.740 de l'été 2019, à plus de 1.850Pts).

La Bourse de Paris avait fusé à la hausse jusque vers 5.590 en début de séance mais les gains ont rapidement fondu et le CAC40 reste proche de l'équilibre (5.555/5.560) depuis plus de 3H.

'S'il est vrai que les valorisations peuvent apparaître tendues aux niveaux actuels, la faiblesse de la volatilité reste favorable aux actions', rappelle un trader.
Mais il est un autre record qui peut laisser songeur: le ratio 'capitalisation/PIB us' explose tous les records à 179,1 et le 'P.E' du S&P500 s'inscrit au-delà de 33, tout proche des records de mars 2000.

Les volumes pourraient être relativement ténus aujourd'hui à la veille de Thanksgiving, journée fériée durant laquelle Wall Street sera fermée.

La Bourse de New York ne sera ensuite ouverte que pour une demi-séance vendredi ('Black Friday').

En attendant, la séance américaine est animée, cet après-midi, par une impressionnante rafale de statistiques économiques, dont la seconde estimation du PIB au 3ème trimestre qui est confirmée à +33,1%.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 30.000 (semaine du 14 au 21/11) selon les chiffres publiés ce mercredi par le Département du Travail, à 778 000 (c'est la seconde semaine consécutive de dégradation)

La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 748.500, en hausse de 5000 d'une semaine à l'autre.

Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'élevait à 6,07 millions la semaine passée, contre 6,37 millions la semaine précédente.

Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont augmenté de 1,3% en octobre en rythme séquentiel, après une hausse de 2,1% en septembre, selon le Département du Commerce, là où les économistes anticipaient une progression de 1,2%.
Reste les chiffres des dépenses/revenus des ménages : 'Il sera intéressant de voir à quel rythme le taux d'épargne, actuellement six points au-dessus du niveau pré-pandémie, continue de baisser', préviennent les analystes d'Oddo BHF.

Les 'minutes' du FOMC de la Réserve fédérale, qui paraîtront dans la soirée, permettront par ailleurs aux investisseurs de se faire une idée sur l'évolution à venir de la politique monétaire aux Etats-Unis.

'On évoque de plus en plus un possible ajustement du programme de QE en décembre', rappelle-t-on chez Oddo.
Le Dollar poursuit d'ailleurs son reflux (-0,15% vers 1,19410/E), Janet Yellen étant jugée favorable à des politiques monétaires expansionnistes aux Etats Unis (ce qui ferait tourner la planche à billet).

A Paris, Elior Group (-3,6%) publie au titre de son exercice 2029-20 un résultat net part du groupe de -483 millions d'euros, à comparer à +271 millions un an plus tôt, et un résultat opérationnel courant des activités poursuivies de -89 millions, contre +160 millions en 2018-19.

Plastic Omnium (+6,5%) relève ses objectifs du 2nd semestre. Le groupe vise désormais une marge opérationnelle supérieure à 5% (contre 4% précédemment), un free cash-flow supérieur à 400 millions d'euros (contre 250 millions d'euros précédemment).
Le titre pulvérise ses meilleurs niveaux de l'été 2019, les records sont en vue.

Dassault Systèmes annonce l'acquisition de la totalité du capital de la société NuoDB, dont il détenait déjà une participation de 16%, ce qui va lui permettre de poursuivre le déploiement de sa stratégie dans la science des données et le cloud.

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