La Bourse de Paris limite la casse à moins de 1% de repli (-0,89% à 4.965) mais termine la semaine sur une perte équivalente au repli du jour.
Le CAC40 a reperdu 140Pts par rapport à son zénith de la matinée (inscrit vers 5.068) avant une rechute vers 4.928 alors que le Nasdaq perdait -5,3% vers 16H30 (soit -10,2% en moins de 8 Heures de cotations prises en continu).

Le CAC s'en tire mieux que l'E-Stoxx50 avec -1,3% à 3.260 dans le sillage d'un DAX30 à -2% (et -1,8% hebdo).

Cette séance constitue à Wall Street une sorte de copier/coller en accéléré de celle de jeudi avec un Nasdaq positif à l'ouverture mais plongeant de -5%... après une heure de cotations et non pas 7 heures et demi.
Tous les indices US avaient rouvert positif en réaction à la publication du 'NFP': le Nasdaq qui grappillait 0,2% à l'entame des échanges vers 15H35 dévisse de -3,2% vers 18H, le Dow Jones perd -2%, le S&P500 -2,4% vers 3.374.
Cette dernière séance de la semaine constitue un signe de défiance à la veille d'un 'pont' de 3 jours aux Etats Unis (Wall Street sera fermé lundi).

Les marchés ont salué sur le coup le 'NFP', le rapport officiel sur l'emploi américain en août qui faisait apparaître une chute du taux de chômage inespérée des 10,2% vers 8,4%.
L'économie US a généré 1,371 million d'emplois non agricoles le mois dernier (dont 1,027Mn dans le secteur privé), un peu en-deçà des 1,5 million attendus, mais le taux de chômage a chuté spectaculairement de -1,8% à 8,4%, contre un consensus à 9,9%.

Un plongeon de presque -18% au mois d'août (cela représente environ 2 millions de personnes disparue des listings), cela semble tenir du miracle puisqu'un taux de chômage de 9,9% était anticipé -mécaniquement- sur la base de +1,5Mn d'emplois... et il en manque plus de 10%.

Un changement de mode de calcul est intervenu (ce qui était le cas la veille pour le chômage hebdo) qui exclut des catégories de chômeurs 'temporaires', ce à quoi le BLS indique soustraire 230.000 fonctionnaires recrutés pour une courte mission: le recensement annuel.

Le Département du Travail, qui publie ces chiffres mensuels, ajoute que le taux de participation de la population au marché du travail s'est amélioré de seulement 0,3 point à 61,7% en août, ce qui est complètement incohérent par rapport à un taux de chômage tombé à 8,4%

Petite déception en Europe ce matin puisque les commandes à l'industrie allemande se sont accrues de seulement 2,8% en juillet (après une augmentation de 28,8% en juin), là où le consensus anticipait toutefois une hausse de 6%.

Les commandes industrielles restent 8,2% en dessous de celles de février, mois précédant le 'Grand Confinement'.
L'Euro en ressort affaibli et cède -0,2% vers 1,1820/$, le baril de pétrole rechute de -3,3% sous les 40$ sur le NYMEX.

Du côté des valeurs, nouvelle envolée de Renault (+4,5%), ou Peugeot (+4,3%) et Accor (+3,3%): ce sont les mêmes vedettes que la veille, auxquelles se rajoutent BNP-Paribas (+3%) et Sté Générale (+5,6%) après l'annonce de projet de fusion Bankia (+33%)/Sabadell (stable) en Espagne qui relance les spéculations sur une consolidation du secteur en Europe.
Wordline finit en revanche lanterne rouge du CAC avec -4,1%, Pernod Ricard lâche -3%.

EssilorLuxottica (-1,8%) confirme ce vendredi sa décision d'interjeter appel contre le jugement qui a rejeté sa requête visant à obtenir l'accès à des informations de la part de la chaine néerlandaise de magasins optiques GrandVision.

Le géant des verres ophtalmiques et des montures de lunettes déclare 'rester préoccupé par l'attitude de GrandVision qui continue à lui refuser l'accès à des informations importantes pour l'évaluation de sa gestion pendant la crise du Covid-19'.

Savencia Fromage & Dairy publie au titre du premier semestre 2020, un résultat net part du groupe stable à 27 millions d'euros et une marge opérationnelle courante en légère contraction, passant de 3,9% à 3,8% d'une année sur l'autre.

Dans un environnement perturbé par la crise sanitaire, le chiffre d'affaires reste quasiment stable à 2,41 milliards d'euros (-0,7% dont -0,4% en organique), avec une croissance de 3,6% pour les produits fromagers et une baisse de 5,7% pour les autres produits laitiers.

Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.