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Les marchés actions européens ont à nouveau reculé au cours du mois de mai, mais ils ont réussi à effacer une partie de leurs pertes en fin de période. Les investisseurs restent tiraillés entre deux pôles d'attraction. D'un côté le ralentissement économique, l'inflation, les pénuries, les tensions géopolitiques, le risque d'erreur des banques centrales et plus généralement le climat anxiogène. De l'autre des profits d'entreprises encore élevés, l'espoir d'un atterrissage économique en douceur, des valorisations moins démentes et l'incapacité des banques centrales à rester agressives très longtemps.
Europa One a cédé plus de terrain que le STOXX Europe 600 NR sur la période, ce qui le place en repli de -8,9% depuis le 1er janvier pour -7,55% à l'indice. La performance a été pénalisée par les fortes baisses de deux dossiers. Verbio a subi des dégagements sur fond de controverse en Allemagne sur l'utilisation de terres agricoles pour produire des agrocarburants. En France, le marché a sanctionné Derichebourg pour sa montée au capital d'Elior, une opération vue d'un mauvais œil par les investisseurs qui craignent une diversification dans un secteur jugé moins porteur que le recyclage. Ces reculs ont été amortis pas les nouvelles positions défensives du fonds, notamment Airtel Africa et British American Tobacco.
Cette année, l'été risque d'être marqué par les politiques restrictives des banques centrales. L'Europe a fini par être rattrapée par des taux d'inflation inédits depuis que la Banque centrale européenne existe. Le marché pense qu'elle sera forcée de relever ses taux, peut-être dès le mois de juillet. Aux Etats-Unis, la Fed a d'ores et déjà prévenu qu'elle allait serrer la vis à double dose le temps de reprendre le contrôle des prix. Europa One continue à privilégier des entreprises solides dans cet environnement mouvant, tout en tirant parti de la nouvelle donne économique.
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