"A partir de maintenant, la BCE n'aura aucune excuse pour ne pas respecter son mandat en traitant le problème de transmission de la politique monétaire unique par une intervention sur le marché de la dette souveraine", a-t-il dit lors d'un colloque organisé à l'occasion de son départ de la banque centrale.

Il a placé l'acceptation de cette mission de la BCE en tête de la liste des réformes qu'il juge nécessaires, avec entre autres la création d'un instrument "budgétaire" de la zone euro qui permettrait de venir en aide aux pays en difficulté.

(Francesco Canepa et Balazs Koranyi, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)