LONDRES (Reuters) - Le Premier ministre britannique Boris Johnson rencontrera mercredi les membres de son cabinet afin d'étudier les mesures du "Plan B" pour lutter contre la propagation du COVID-19 en Angleterre, dans une tentative de détourner l'attention des nouvelles révélations concernant des fêtes au 10, Downing Street qui ont créé une vive polémique.

Les mesures du "Plan B", mises en place en décembre, préconisent de travailler à domicile quand cela est possible, de porter des masques dans les lieux publics et d'utiliser des laissez-passer COVID-19 pour entrer dans certains lieux publics.

Boris Johnson s'exprimera mercredi devant le Parlement alors qu'il fait l'objet de critiques pour avoir participé à un rassemblement dans le jardin de son bureau et de sa résidence de Downing Street en mai 2020, alors que des règles strictes pour endiguer l'épidémie de COVID-19 interdisaient presque toute socialisation.

Il a présenté la semaine dernière ses excuses sans parvenir pour autant à éteindre les appels à sa démission, y compris dans son propre camp.

Le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, a déclaré mardi être optimiste quant à la levée de certaines restrictions la semaine prochaine.

"Les décisions sur les prochaines étapes restent finement équilibrées", a déclaré un porte-parole du gouvernement. "Le variant Omicron continue de représenter une menace importante et la pandémie n'est pas terminée. Les infections restent élevées mais les dernières données sont encourageantes, les cas commençant à diminuer."

Les mesures du "Plan B" sont actuellement en place jusqu'au 26 janvier au moins. Si Boris Johnson souhaitait les prolonger, un nouveau vote du Parlement serait nécessaire.

La levée des restrictions devrait plaire à certains membres de son parti désireux d'un retour à une vie plus proche de la normale.

(version française Camille Raynaud)

par Andrew MacAskill