(Correction au paragraphe 6 pour préciser qu'il s'agit de Volvo Cars)

GLASGOW (Reuters) - Un groupe de pays, d'entreprises et de villes s'est engagé mercredi à mettre progressivement un terme à la production de véhicules thermiques dans le monde d'ici 2040, dans le cadre des efforts mondiaux de réduction des émissions polluantes.

De grands constructeurs automobiles, dont les deux premiers mondiaux, Toyota et Volkswagen, ainsi que des pays comme la Chine, les Etats-Unis ou l'Allemagne n'ont pas signé cet accord. Il en est de même pour Stellantis, Honda Motor, Nissan Motor; BMW ou encore le constructeur sud-coréen Hyundai Motor.

Parmi les principaux signataires de l'accord figurent en revanche Ford et General Motors, l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde, et de grandes loueurs de véhicules, dont Leaseplan, qui gère une flotte de 1,7 million de voitures dans 30 pays.

Martin Kaiser, directeur exécutif de Greenpeace Allemagne, a déclaré que l'absence des principales économies et de grands constructeurs était "très préoccupante".

Un porte-parole du ministère allemand de l'Environnement a déclaré que Berlin ne signerait pas cet engagement mercredi car il n'était pas parvenu à un consensus interne sur un "aspect marginal" de l'engagement, à savoir si les carburants produits à partir d'énergies renouvelables mais brûlés dans un moteur à combustion pouvaient faire partie de la solution.

Volvo Cars, Ford, General Motors, Mercedes Benz, filiale de Daimler, BYD et Jaguar Land Rover, une division de Tata Motors, ont également souscrit à ce plan.

La société de services de VTC Uber et la chaîne de supermarchés Sainsbury's, ainsi que la capitale sud-coréenne Séoul et la ville brésilienne de Sao Paolo figurent également parmi les signataires.

La Grande-Bretagne, qui accueille la COP26, a déclaré que quatre nouveaux pays, dont la Nouvelle-Zélande et la Pologne, rejoignaient les autres nations qui se sont déjà engagées à mettre fin aux véhicules à moteur thermique d'ici 2040 ou avant. 

(Reportage Simon Jessop, William James et Nick Carey, avec David Shepardson à Washington et Shadia Nasralla à Glasgow; version française Camille Raynaud et Federica Mileo, édité par Jean-Michel Bélot)