Dans son allocation mensuelle, Fidelity recommande de conserver une position défensive face à une inflation élevée, responsable du resserrement des conditions financières. Il considère cependant qu’un pic d’inflation ou un changement de discours des banques centrales pourrait l’amener à couvrir ses positions courtes étant donné son positionnement extrêmement baissier.

En dépit de la baisse des Bourses, le gestionnaire d'actifs estime qu'un examen objectif des valorisations et des prévisions de bénéfices laisse présager une nouvelle baisse des actifs risqués. En conséquence, il sous-pondère les actions et le crédit.

En ce qui concerne les actions, sur le plan géographique, le gérant continue de privilégier le marché refuge que représentent les États-Unis par rapport à l'Europe. " Les données réelles se maintiennent aux États-Unis malgré le resserrement monétaire de la Fed, tandis que la situation se détériore en Europe alors même que la BCE procède à un relèvement rapide de ses taux directeurs ", explique Fidelity. Il reste pour l'instant neutre vis-à-vis des marchés actions des États-Unis, du Royaume-Uni, du Japon et de l'Asie-Pacifique.