Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini vendredi en légère baisse, le Dax cédant 0,05% dans un marché ne prenant pas de risque avant le week-end et digérant la réunion de la Banque centrale européenne de la veille.

L'indice vedette, qui a reculé de 6,05 points, à 13.202,84 points, affiche néanmoins un gain hebdomadaire de 2,8%. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté lâché 0,49%, à 27.346,16 points.

"Le Dax s'est essoufflé en fin de semaine, un jour après la réunion de la BCE", note Timo Emden, analyste indépendant.

Il n'y aura pas de complaisance de la Banque centrale européenne face aux risques d'un euro fort, a affirmé vendredi Philip Lane, son chef économiste, venant renforcer les propos la veille de la présidente de l'institution, Christine Lagarde, jugés trop modérés par les marchés.

Vendredi après-midi, l'euro prenait encore 0,14% face au billet vert, à 1,1837 dollar.

La vigueur de la monnaie unique "pèse légèrement sur le climat boursier", ajoute l'analyste.

- DEUTSCHE BÖRSE (+1,76% à 153,55 euros) : le suspense demeurait à la clôture, sur le fait de savoir si l'opérateur boursier allemand lancera à son tour une offre sur la Bourse de Milan, après celle officialisée vendredi par la Bourse paneuropéenne Euronext, qui gère notamment la place de Paris. Les offres peuvent être déposées jusqu'à vendredi minuit.

- BAYER (+0,53% à 55,39 euros): le géant de la chimie a également fait état "d'avancées" concernant la renégociation de l'accord à l'amiable visant à solder les milliers de litiges aux Etats-Unis concernant le pesticide au glyphosate Round'Up, accusé de provoquer le cancer, et commercialisé par Monsanto, racheté en 2018 par Bayer. "Les détails devaient être finalisés dans les prochaines semaines" a annoncé le groupe jeudi soir. Le conseil de surveillance a également prolongé jusqu'à fin avril 2024 le contrat du patron Werner Baumann, architecte du rachat controversé.

- VOLKSWAGEN (-0,74% à 149,84 euros) : le constructeur de poids-lourds MAN, détenu à 95% par la filiale Traton de VW, a annoncé sa volonté de supprimer 9.500 emplois soit un quart de ses effectifs, dans le cadre d'un plan de restructuration mondial.

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