Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé la semaine en légère hausse vendredi mais sans faire illusion, au terme d'une semaine marquée par l'inquiétude des investisseurs avant une élection présidentielle française à l'issue très incertaine.

L'indice vedette Dax a clôturé en progression de 0,18% à 12.048,57 points mais a perdu 0,50% sur la semaine écoulée, la place francfortoise évitant toute prise de risque avant le premier tour de la présidentielle française, prévu dimanche.

Le MDax des valeurs moyennes a de son côté glissé de 0,21% à 23.985,01 points sur la séance.

En tête du Dax, Deutsche Bank a gagné 1,50% à 15,57 euros malgré une nouvelle forte amende infligée vendredi par la Réserve fédérale américaine. La banque allemande devra payer plus de 150 millions de dollars pour des "mauvaises pratiques" sur les marchés des changes.

Volkswagen a progressé de 0,21% à 140 euros. Un tribunal américain a validé un accord conclu par le groupe et les autorités américaines prévoyant le paiement d'une amende criminelle de 2,8 milliards de dollars dans le scandale des moteurs diesel truqués.

A la demande de la justice américaine, le groupe aux douze marques a nommé un superviseur et auditeur indépendant, Larry Thompson, qui devra s'assurer que l'entreprise met en place des mesures pour renforcer ses procédures en matière de transparence et de comptabilité et se conforme aux engagements pris auprès des autorités environnementales américaines.

Sur le MDax, le chimiste Lanxess a cédé 0,18% à 62,50 euros après avoir finalisé le rachat du fabricant américain d'additifs chimiques Chemtura pour 2,4 milliards d'euros.

Sur le SDax des petites valeurs, l'action du club de football Borussia Dortmund (BVB) s'est appréciée de 2,46% à 5,50 euros. L'auteur présumé de l'attentat à l'explosif visant le bus des joueurs a été interpellé. Le parquet a expliqué que l'inculpé, qui spéculait sur une baisse du prix de l'action du club de Dortmund, voulait s'enrichir en attaquant l'équipe.

Le cours de l'action du Borussia Dortmund avait clôturé à 5,62 euros le 11 avril, avant l'attentat. Le titre avait souffert le lendemain et clôturé à 5,43 euros, soit une baisse de plus de 3%.

afp/rp