Zurich (awp) - Malgré des positionnements encore marginaux sur le maché des hypothèques, les assurances et surtout les caisses de pension présentent des tarifs bien plus intéressants pour les clients que ne le font les banques, selon un étude publiée vendredi par Moneypark. Le distributeur de crédits de logement assure au passage privilégier ces émetteurs moins onéreux.

La société schwytzoise revendique ainsi avoir placé depuis le début de l'année quelque 30% de ses volumes hypothécaires auprès d'assurances et 20% auprès de caisses de pension, dont la part a toutefois été multipliée par cinq sur un an. A titre de comparaison, les banques disposent toujours de plus de 90% des parts d'un marché hypothécaire, que les auteurs de l'étude devisent à 1064 milliards de francs suisses.

Se basant sur ses propres données, Moneypark calcule qu'une hypothèquue de 650'000 francs suisses sur dix ans coûtera au client 13'000 francs suisses de moins s'il conclut l'affaire auprès d'une caisse de pension plutôt qu'une banque. Le potentiel d'économies du côté des assurances s'élève encore à 8450 francs suisses.

La même somme mais sur cinq ans, reviendra 8450 francs suisses moins cher auprès d'une caisse de pension et 1625 francs suisses auprès d'une assurance.

La société de conseil relève toutefois que les banques disposent d'atouts non négligeables, à commencer par des palettes de produits bien plus larges que celles de leurs balutiants concurrents. Les hypothèques constituent par ailleurs le coeur de métier de ces établissements, alors qu'elles représentent pour les caisses de pension comme pour les assurances plutôt des alternatives de placements plus sûres ou plus rentables que les actions ou les emprunts, respectivement.

jh/rp