Indices Mondiaux : L'Amérique garde son avance, mais elle rétrécit

Depuis le début du rebond, les Etats-Unis mènent toujours la danse, mais les gains se limitent désormais à moins de 8%, contre près de 18% le 15 août. Le marché américain offre plus de levier à la hausse, c'est connu. Il avait aussi davantage baissé au 1er semestre, avec la purge des valeurs technologiques. 

Les Etats-Unis mènent toujours la danse

Matières Premières : Les cycliques restent sous pression

Les matières premières ont toutes souffert depuis le début du rebond des marchés actions, comme l'illustre ce graphique avec les grandes catégories négociées sur le marché. Mais l'énergie a plus marqué le pas que les autres. La baisse des produits agricoles et des métaux industriels est très prononcée aussi.

Les matières premières

Stratégie : La croissance démarre mal la seconde moitié de l'été.

Depuis la fin du rebond qui a coïncidé avec la compensation du mois d'août, notre marqueur d'investissement agressif, l'ETF Ark Innovation, a perdu 20%, tandis que l'approche plus traditionnelle, Berkshire Hathaway, perd 9,5%. Le holding de Warren Buffett a certes moins baissé, mais son amortisseur préféré de 2020, le secteur énergétique, a lui aussi souffert depuis la mi-août.


Indices Européens : La défense l'emporte sur l'attaque

Focus sur l'Europe depuis la fin du rebond (mi-août). Sans surprise, le SMI suisse (en rouge), qui est le plus défensif des principaux indices européens, tient mieux que les autres. Le FTSE 100 (violet) fait aussi de la résistance du fait de sa composition. Les autres places perdent 7 à 8%.


CAC40 : Top 3 vs. Flop 3

La valeur la plus prolifique de 2022 sur le CAC40 est Thales, avec un gain de 60% sur fond de bruits de bottes. Suivent TotalEnergies, avec la thématique du pétrole et Orange, valeur défensive classique. A la baisse, Eurofins ferme la marche (le tampon "valeur-covid" richement valorisée pèse), derrière Saint-Gobain (résultats excellents, mais craintes sur le coût de l'énergie et l'état du marché immobilier) et Alstom (value-trap tant que le cas Bombardier n'aura pas été réglé).

La valeur la plus prolifique