Invesco a effectué quelques changements dans les stratégies multi-gérants au cours du mois de mars. Sur la partie actions, l’exposition actions demeure à un niveau élevé malgré l’un des meilleurs débuts d’année de la classe d’actifs depuis plus de trois décennies. « Le récent mouvement ressemble à un « retour à la moyenne » après le brutal effondrement de décembre dernier », note le gestionnaire d’actifs. Tout au plus le Japon a-t-il été réduit sur certains portefeuilles au profit de l’Asie émergente.

Sur la partie obligataire, la sensibilité aux taux d'intérêt souverains euros a été réduite de manière significative : si le rendement des instruments de crédit justifie encore d'en détenir, on ne peut pas en dire autant des obligations gouvernementales, qui, souvent revenues sur des rendements négatifs, ne présentent plus comme seul intérêt que d'évoluer en sens inverse des actifs risqués. La position en bons du trésor américain à 10 ans a été coupée.

Sur la partie devises, une exposition modérée au dollar américain a été conservée, qui résiste extrêmement bien aux assauts des colombes de la Fed. Invesco continue à détenir des positions significatives sur la dette émergente en devises locales.