Donald Trump. Sa rencontre avec Vladimir Poutine à Helsinki aura fait couler beaucoup d'encre, même dans son propre camp. Beaucoup lui reprochent son indulgence envers Moscou, envers laquelle il n'a émit aucune critique. Au contraire. Il a fustigé son propre pays en dénonçant la "stupidité" de sa diplomatie, qu'il estime l'unique responsable de la dégradation des relations entre les deux blocs. Encore une ombre au tableau…

Union européenne. L'accord "historique" entre l'UE et le Japon a été signé. Le projet, baptisé Jefta (Japan-EU free trade agreement), porte sur une zone de libre-échange commerciale et relative aux données des entreprises. 85% des produits agroalimentaires européens n'auront donc aucun droit de douane, tandis que le secteur automobile japonais aura un libre accès au marché européen, à terme. Le texte sera soumis d'ici la fin de l'année aux deux Parlements pour une entrée en vigueur en 2019.

Royaume-Uni. Bon point pour Theresa May : elle a réussi à faire voter son projet de loi sur la règlementation douanière post-Brexit, par 318 voix contre 285. La Première ministre a toutefois été forcée à quelques concessions après l'intervention de l'ultra-conservateur influent Jacob Rees-Mogg.

Etats-Unis. La première puissance mondiale porte plainte contre le Canada, le Mexique, l'UE, la Turquie et la Chine auprès de l'OMC concernant les mesures douanières prises en représailles des taxes sur l'aluminium et l'acier. Le représentant américain au commerce estime que ces taxes vont à l'encontre des règles établies par l'OMC. L'hôpital qui se moque de la charité ?

FMI. Dans un rapport publié hier, le Fonds monétaire international anticipe une croissance mondiale de 3,9% cette année mais indique que le protectionnisme pourrait coûter 0,5 point de PIB d'ici 2020. Les perspectives économiques d'été insistent également sur les préjudices de l'incertitude politique en Europe, qui pourrait contribuer à la fragilité de l'expansion mondiale.