Donald Trump. La Force de l'espace rêvée par le Président américain verra le jour en 2020, d'après Mike Pence, vice-président des Etats-Unis. Cette force armée constituera une sixième branche au sein du Pentagone, aux côtés notamment de l'US Navy ou l'US Air Force. L'enjeu ? Pouvoir se défendre en cas d'attaque armée venant de l'espace. Trump aurait peur de la Russie et de la Chine, seuls pays capables d'en arriver jusque-là.

Turquie. Le Président Erdogan s'est exprimé aujourd'hui à propos de la chute brutale de la livre turque. Il s'adresse à ses concitoyens : "Si vous avez des dollars, des euros ou de l'or sous votre oreiller, allez dans les banques pour les échanger [...] C'est une lutte nationale". Ces propos n'ont rassuré personne : la livre perd 13% et se traite à 6,27 contre le dollar. Trump en rajoute une couche en annonçant qu'il a autorisé le doublement des taxes sur l'acier et l'aluminium turcs. Les tensions sont à leur comble.

Russie. La vengeance est un plat qui se mange froid pour les Russes. Le Kremlin a annoncé sa volonté d'élaborer des "mesures de rétorsions" aux nouvelles sanctions américaines. Les Etats-Unis envisageraient de taxer les exportations de certains produits technologiques. Depuis l'annexion de la Crimée en 2014, la Russie est déjà soumise à des sanctions commerciales de la part de l'Union Européenne, des Etats-Unis et d'autres Alliés occidentaux, ce qui avait largement contribué à son entrée en récession. Ce nouveau différend risque donc d'affaiblir l'économie russe une fois de plus.

Dollar. Aujourd'hui, un point sur l'évolution du dollar s'impose. Le billet vert retrouve des plus hauts de plus d'un an face à un panier de devises en Asie, mais aussi face à l'euro, retombé à 1,1458, ou encore la livre sterling. L'hécatombe ne s'arrête pas là comme le montre la comparaison entre le dollar américain et les devises émergentes ci-dessous. La guerre commerciale est clairement en cause : la livre turque (-12% aujourd'hui) et le rouble russe sont les lanternes rouges du classement.


Source : Bloomberg

Japon. L'économie japonaise renoue avec la croissance au deuxième trimestre puisque le PIB a progressé de 0,5% entre avril et juin. Toutefois, le Japon a une épée de Damoclès au-dessus de la tête pour les trimestres à venir. Tout d'abord, les négociations vont bon train entre le ministre japonais de l'Economie et le représentant américain au Commerce à Washington : le risque de nouvelles taxes sur l'automobile nippon ne peut pas encore être écarté. En outre, les conditions météorologiques (pluies, glissements de terrain, canicule) ont fortement perturbé l'archipel en juillet, ce qui devrait impacter négativement l'économie.

France. Emmanuel Macron s'entretiendra aujourd'hui avec Vladimir Poutine à propos du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov. Emprisonné depuis 2015 pour "organisation et participation à un groupe terroriste", autre expression pour désigner les prisonniers politiques, il a entamé une grève de la faim le 14 mai dernier et se trouve maintenant dans un état critique. Il réclame la libération de plus de 70 Ukrainiens emprisonnés pour des raisons politiques également.