LDC défie la morosité de la Bourse de Paris. Le titre du champion français de la volaille gagne plus de 3,7% à 103,5 euros après la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel plus solide que prévu. Au premier trimestre de l'exercice 2021-2022, le chiffre d'affaires consolidé de LDC s'est élevé à 1,196 milliard d'euros, en progression de 11,3%. En organique, la hausse atteint 10,2%. Midcap Partners tablait sur 1,097 milliard. Les volumes vendus sont en hausse de 7% et de 5,4% à périmètre identique.

Avec l'intégration des activités Ronsard le 1er mai 2021, le chiffre d'affaires du premier trimestre sur le pôle Volaille, hors amont s'élève a atteint 812,5 millions d'euros, en hausse de 11,2% (+5,8% en volumes). A périmètre identique, il est en progression de 10,1%.

Le chiffre d'affaires à l'international s'est élevé à 112,7  millions d'euros en hausse de 5,2% (+10,6% à taux de change constant) avec des volumes commercialisés qui ont progressé de 6,9%.

L'activité du pôle International a profité de la contribution de la Société Marnevall en Hongrie à compter du 1er mars 2020, spécialisée dans les élaborés. A périmètre identique et taux de change constant, les ventes ont augmenté de 7,1% en valeur de 2,8% en volumes.

Le chiffre d'affaires du pôle Traiteur est ressorti progression de 23,7% (+13,1% en volumes) à 181,8 millions d'euros. Il bénéficie d'un effet de base favorable avec la reprise des ventes en restauration hors domicile et de l'évolution du mix-produits. A périmètre identique, le chiffre d'affaires a progressé de 19,7% et de 12,4% en volumes.

LDC a rappelé que ses objectifs financiers pour l'exercice 2021-2022 seront communiqués à l'occasion de l'annonce des résultats semestriels.

Midcap Partners a relevé son objectif de cours sur LDC de 124 à 132 euros tout en réitérant sa recommandation d'Achat après le chiffre d'affaires du premier trimestre solide dévoilé par le groupe.

Après ce bon premier trimestre, la société ne donne aucune perspective et préfère rester prudente, écrit le broker dans une note. Pourtant indique-t-il, cette forte dynamique et le mix produit devrait être favorable sur la rentabilité.

Les effets prix laissent également apparaitre que le groupe devrait être capable de compenser la forte inflation des matières premières alors que ces effets vont perdurer sur le second trimestre, ajoute l'analyste.

Aussi, les prévisions de BPA 2021/22 du courtier sont ajustées en hausse de 2,7%.