Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a rebondi vendredi grâce à des espoirs sur le plan pharmaceutique face au nouveau coronavirus, même si les inquiétudes liées au Brexit et à la pandémie planent encore sur le marché.

L'indice FTSE-100 des principales valeurs a fini sur un gain de 1,49% à 5.919,58 points mais a tout de même perdu 1,61% sur la semaine.

"Les marchés sont en hausse après que (l'américain) Pfizer a dévoilé son projet de demander un feu vert des autorités pour un vaccin d'urgence d'ici un mois", relève Joshua Mahony, analyste chez le courtier en ligne IG.

Il note toutefois qu'il n'y a toutefois "pas de signes d'avancées côté Brexit".

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a conditionné vendredi la poursuite des négociations commerciales post-Brexit à "un changement fondamental" de la part des Européens, malgré la menace d'un "no deal" le 1er janvier.

Les marchés ne semblaient cependant pas y croire comme l'illustre la bonne tenue de la livre.

Par ailleurs, les sociétés américaines Pfizer et Moderna prévoient de demander l'autorisation de leurs vaccins contre le Covid-19 d'ici fin novembre aux Etats-Unis, ce qui marquerait un record de vitesse absolu pour le développement d'un vaccin, neuf mois après le premier mort du coronavirus dans le pays.

RIO TINTO (-0,24% à 4.646,50 pence) Le groupe minier a averti dans un point trimestriel sur sa production que l'exploitation mondiale d'acier hors de Chine a chuté fortement à cause de la crise du Covid-19, dont la résurgence ajoute à l'incertitude des perspectives économiques. L'action bénéficiait toutefois d'une relative faiblesse de la livre ces derniers jours.

WETHERSPOON (-19,4% à 773,50 pence) Le groupe de pubs a plongé après avoir dévoilé sa première perte sur un exercice depuis 1984 à cause des restrictions imposées au secteur des restaurants et bars au Royaume-Uni, l'un des plus touchés par l'impact de la pandémie.

IAG (+0,02% à 95,78 pence) La compagnie aérienne British Airways, filiale d'IAG, a reçu une amende record de 20 millions de livres de la part des autorités britanniques à propos d'un vol d'informations personnelles de passagers en 2018.

afp/rp