• Evadez-vous avec un ETF voyages et loisirs

Voici un ETF qui va vous rendre nostalgique : le iShares STOXX 600 Travel & Leisure (EXV9). Cet ETF contient des sociétés du secteur voyages et loisirs. Les principales lignes qui le composent sont Flutter Entertainment (21%), Evolution Gaming Group (17%), Entain (8%), Intercontinental Hotels (8%), Ryanair (7%), Whitbread (6%), Sodexo (5%), International Consolidated Airlines (4%), Accor (4%) et La Française des Jeux(3%). On remarque que les entreprises de jeux d’argent sur-pondèrent le portefeuille, ce qui est dû à la performance plus élevée de ce sous-secteur depuis la crise du COVID, notamment Evolution Gaming Group qui a pris 460%. On y trouve aussi des groupes hôteliers, des restaurants ainsi que des compagnies aériennes. Cet ETF a tendance à sous-performer le STOXX Europe 600, mais a bien rattrapé son indice de référence après la chute des marchés en mars 2020. Depuis début 2021, l’ETF a eu une performance de 25%, contre 10% pour le STOXX Europe 600. Si une reprise du tourisme est à venir, cet ETF pourrait continuer à surperformer le marché. Notez toutefois qu’il présente un risque sectoriel du fait du contexte actuel : à vous de voir si vous croyez en une reprise du secteur ou non.

Comparaison de l’ETF au STOXX Europe 600, depuis janvier 2020 et janvier 2021

Source : Zonebourse.com

  • Comment mettre des foncières dans un PEA ?

Si vous voulez exposer votre portefeuille à l’immobilier, vous vous êtes probablement documenté sur les REITs (SIIC en français), et avez vu avec regret qu’elles n’étaient pas éligibles au PEA. Un indice regroupe les différentes REITs en Europe, le FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe. Et parmi les vingt-huit ETF qui suivent cet indice, un seul est éligible au PEA : il s’agit du Lyxor PEA Immobilier Europe (PMEH), un ETF capitalisant dont les frais s’élèvent à 0.4%. Les principales positions sont Vonovia, Deutsche Wohnen, Segro, Unibail, Leg Immobilien, Aroundtown, Gecina, Swiss Prime Site, Land Securities et Castellum. Les foncières ont subi une forte baisse avec la crise du COVID. Le cours de l’indice a repris sa hausse depuis. Sur une année glissante, la performance est de 26%. Sur trois années, la performance annualisée est faible, 3%. Le marché de l’immobilier a été bouleversé, les habitudes peuvent être amenées à évoluer notamment pour les centres commerciaux et l’immobilier de bureau. Il ne faut pas considérer que les foncières sont en promo à la seule vue du cours qui n’a pas retrouvé son niveau pré-COVID : les perceptions de loyer ont fortement réduit et le secteur sera peut être amené à évoluer. Toutefois, cet ETF offre une belle exposition à l’immobilier coté pour un portefeuille PEA, tout en étant diversifié tant au niveau des secteurs (résidentiel, bureaux, commerces,...) que de l’emplacement.

Comparaison entre l’ETF PEA Immobilier et le STOXX Europe 600 net return

Source : Zonebourse.com

  • S’exposer à la logistique du commerce en ligne

En 2020, le commerce en ligne a représenté 20% de l'ensemble du commerce de détail dans le monde, selon l'étude de la CNUCED publiée ce 3 mai, après 14% en 2018 et 16% en 2019. Une tendance de fond accentuée par le coronavirus, mais une tendance de fond avant tout. Ce taux atteint même 25% en Chine et en Corée, et dépasse 23% au Royaume-Uni. Le développement de l'e-commerce nécessite d'importantes et complexes chaînes logistiques et il est illusoire de penser que les appels aux relocalisations concerneront tous les secteurs d'activités.

Un investisseur qui cherche à s'exposer à cet écheveau complexe peut miser sur plusieurs secteurs. Un acteur du transport maritime par exemple (Hapag-Lloyd), ou un spécialiste des entrepôts commerciaux (Warehouses de Pauw). Mais pourquoi pas un fournisseur de technologies (Ocado) à ces mêmes entrepôts, ou un transporteur terrestre (DSV) ?

Mais il est aussi possible de passer par un ETF. Celui de Legal & General dédié à la logistique du e-commerce par exemple. Accessible aux investisseurs européens, leL&G Ecommerce Logistics UCITS (dont vous trouverez une présentation détailléesur le site de notre partenaire Trackinsight) permet une exposition à 39 actions du secteur moyennant des frais corrects de 0,49%. Libellé en dollars, cet ETF de bonne taille (520 M$ d'encours) suit l'indice Ecommerce Logistics NTR de Solactive.

 Très internationalisé, ce qui paraît logique, ses principales positions sont Nippon Yusen, Vipshop, Ryder System, Kerry Logistics, Sinotrans, A.P. Møller – Mærsk, Kuehne + Nagel et XPO Logistics. On y trouve aussi, mais dans des proportions plus limitées, les vendeurs du e-commerce (Alibaba, Amazon.com, Zalando, Rakuten…). L'ETF a gagné un peu plus de 10% cette année et 70% en trois ans.

La composition de l’ETF L&G Ecommerce Logistics au 31 mars 2021 (source L&G)

  • Un ETF qui a du chien

En France, depuis les années 2000, la présence des chats au sein des foyers n’a cessé de croître. En 2018, ce sont près de 14 millions de félins qui sont comptabilisés par la fédération d’Aliments pour chiens, chats, oiseaux (FACCO). Toujours d’après les chiffres de 2018, presque un tiers des foyers français possède un chat, et 20% ont un chien. Nous retrouvons la même dynamique aux Etats-Unis. En effet, 70% des foyers américains ont en charge un petit compagnon.

Evolution population féline et canine en France (2016-2018), source : facco.fr

L’ETF Pet Care comporte 27 entreprises liées au bien-être des animaux de compagnie : des soins à la nourriture, en passant par les accessoires. Il offre un panier d’actions pour profiter de cette tendance croissante depuis 20 ans. Le tracker est géographiquement concentré aux Etats-Unis, et comporte des entreprises comme Chewy, Nestlé, ou encore Colgate-Palmolive. Sur un an glissant, l’ETF affiche une belle progression de 85%. Ce dernier n'est cependant pas éligible au PEA.

Les 10 plus grosses positions de l’ETF, source : proshares.com

  • Les biotechnologies, un secteur qui ne connaît pas la crise

Aujourd’hui,  nous avons voulu analyser le secteur de la biotechnologie, très à la mode depuis qu'il travaille à un rythme effréné pour trouver des vaccins pour lutter contre le coronavirus. Les sociétés de biotechnologie sont toujours convoitées par l’industrie pharmaceutique, car elles sont à la source de l’innovation.  Le marché des fusions-acquisitions est très actif, les biotechs en pointe étant très recherchées : elles permettent aux grands laboratoires d’étoffer leur portefeuille et de retrouver des relais de croissance. Le secteur est toutefois très spéculatif, car les valorisations d’un grand nombre de petites sociétés, en perte structurelles, sont corrélées à la qualité de leurs résultats cliniques.

Pour diversifier autant que possible son risque sans tout miser sur un seul acteur prometteur, pourquoi ne pas miser sur l'iShares Nasdaq US Biotechnology ? Cet ETF offre une exposition diversifiée aux entreprises biotechnologiques et pharmaceutiques américaines cotées sur le NASDAQ. Par conséquent, il est exposé principalement à 90%, aux Etats-Unis, 2,6%, au Royaume-Unis 2,49% en ,Chine 2,49%  et 1,26% en Allemagne. Il permet d'exprimer une opinion sectorielle.

Evolution du cours iShares Nasdaq US Biotechnology en USD :

Les principales positions du iShares Nasdaq US Biotechnology en USD :
Sources: www.blackrock.com