À Paris, le CAC 40 gagne 0,08% à 5.364,94 points vers 07h55 GMT et à Francfort, le Dax prend 0,08% . L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,28%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,16% et le Stoxx 600 de 0,33%.

Ce dernier évolue au plus haut depuis le 20 juin, tandis que l'indice mondial MSCI (+0,14%) est tout près de son record historique inscrit jeudi.

Londres est à la traîne avec une baisse de 0,37% pour le FTSE 100, pénalisé entre autres par les valeurs bancaires et par la chute de près de 6% de l'industriel GKN après un avertissement sur résultats.

Le compartiment des ressources de base affiche la plus forte hausse sectorielle, son indice Stoxx de référence progressant de 1,39%.

Les chiffres du commerce extérieur chinois en septembre ont montré une accélération des exportations comme des importations, ces dernières dépassant même les attentes, et ils confirment ainsi la bonne santé de la deuxième économie du monde.

Ces statistiques favorisent la hausse des cours du nickel (+1,80%), au plus haut depuis un mois, tandis que le cuivre se stabilise au lendemain d'un pic d'un mois également.

A Paris, ArcelorMittal gagne 2,2%, la plus forte hausse du CAC.

Mais le principal contributeur à la hausse de l'EuroStoxx 50 est le géant allemand de l'agrochimie Bayer, qui prend 1,8% après l'annonce de la vente d'activités de semences et d'herbicides à son compatriote BASF (-0,66%) pour 5,9 milliards d'euros, une opération qui pourrait apaiser les craintes des autorités de la concurrence sur son projet de rachat de Monsanto.

L'INFLATION AMÉRICAINE SANS DOUTE DOPÉE PAR L'IMPACT DES OURAGANS

En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé sur un gain de 0,96% après avoir touché en séance un nouveau plus haut de 21 ans. L'indice MSCI regroupant les valeurs d'Asie et du Pacifique (hors Japon) prend quant à lui 0,28%. Il a progressé de plus de 3,6% depuis le début du mois mais la prudence freine désormais sa progression à quelques jours du congrès du Parti communiste chinois.

Sur le marché des changes, l'euro, proche de 1,1830 dollar, porte à près de 1% sa progression depuis le début de la semaine.

Les rendements des emprunts d'Etat de la zone euro sont quant à eux orientés à la baisse après les informations de Reuters selon lesquelles les responsables de la Banque centrale européenne (BCE) sont globalement d'accord pour prolonger fin octobre le programme de rachat d'actifs de neuf mois tout en en réduisant les volumes.

Le dix ans allemand est revenu à 0,425%, le français sous 0,85%.

Le dollar, lui, est stable face à un panier de devises de référence à quelques heures de la publication des chiffres des prix à la consommation américains.

"L'inflation devrait s'être envolée à 0,6% en septembre sur fond de bond des prix de l'essence", expliquent les économistes de Société générale. "Parallèlement, le taux 'core' pourrait avoir augmenté de 0,15% mais nous attachons un certain risque haussier à cette prévision en raison de l'impact des ouragans."

Le pétrole prend plus de 1%, à près de 57 dollars le baril pour le Brent et à plus de 51 dollars pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), porté à la fois par les statistiques de la balance commerciale chinoise et par la baisse de la production comme des stocks aux Etats-Unis.

(Marc Angrand, édité par Wilfrid Exbrayat)