L'exécutif, qui doit trouver ces économies dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019 avant le 31 décembre, espère ainsi limiter le dérapage du déficit à 3,2% du PIB, loin des 2,8% prévus jusqu'à présent mais moins que le chiffre de 3,4% qui découlerait d'un financement sans mesures correctrices.

Cette performance permettrait à la France de présenter à la Commission européenne un déficit proche de la barre de 3% fixée par les traités européens et d'éviter ses foudres, selon le quotidien, qui cite un "haut fonctionnaire".

Le Parisien affirme que la baisse des charges pérenne de 20 milliards d'euros prévue en 2019 pour les entreprises serait rabotée de trois milliards d'euros et elles seraient en outre privées d'une partie de la baisse prévue de l'impôt sur les sociétés à hauteur de 1,3 à cinq milliards d'euros.

Le gouvernement a toujours affirmé jusqu'ici que les baisses des charges des entreprises ne seraient pas remises en cause.

Une accélération de la réforme de l'Etat, et donc des dépenses publiques, fournirait un à deux milliards d'euros.

(Yves Clarisse, édité par Elizabeth Pineau)