Les investisseurs allouent de plus en plus de capital aux obligations vertes, constate NN IP. Leur objectif est souvent de faire savoir clairement et de manière transparente à leurs parties prenantes, par exemple les fonds de retraite, qu'ils intègrent la thématique écologique à leur processus d’investissement. Mais NN IP estime qu'une plus large palette d'investisseurs pourraient consacrer une plus grande part de leur portefeuille obligataire aux obligations vertes, car elles présentent un profil risque-rendement attractif.

NN IP a en effet comparé la performance des indices d'obligations vertes par rapport aux indices ordinaires à la fois pour les obligations vertes libellées en euros et pour les obligations vertes d'entreprises en euros. L'analyse ne comprend que les quatre dernières années, car avant 2016 le marché des obligations vertes était trop peu développé.

Résultat ? " Au cours des quatre dernières années, les indices d'obligations vertes ont en général atteint de meilleurs résultats que les indices traditionnels ", indique Bram Bos, responsable de l'investissement en obligations vertes chez NN Investment Partners.

Les obligations vertes sont en effet généralement émises par des acteurs innovants et tournés vers l'avenir, avec des activités qui s'adaptent à l'urgence climatique. En conséquence, ces entreprises sont moins exposées aux risques climatiques et ESG et sont plus transparentes.

" C'est une raison majeure de la surperformance continue des indices d'obligations vertes par rapport aux indices obligataires ordinaires et cela constitue un argument convaincant en faveur des obligations vertes dans leur ensemble ", conclut Bram Bos.