Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres gagnait du terrain lundi dans les premiers échanges (+0,54%), espérant des avancées concernant un vaccin contre le coronavirus et dans les négociations sur un plan de relance aux Etats-Unis.

Vers 07H30 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 32,22 points à 5.951,80 points.

"Des signes d'une reprise soutenue en Chine, de l'optimisme sur un vaccin contre le Covid et des espoirs de soutien budgétaire aux Etats-Unis permettent de faire passer au second plan l'inquiétante hausse des contaminations en Europe et les mesures de restriction", résume Fiona Cincotta, analyste chez City Index.

Les indicateurs chinois sont pourtant mitigés, avec une croissance de 4,9% au troisième trimestre, soit une hausse moins forte que prévu. Mais la progression accélère par rapport au trimestre précédent et la consommation et l'industrie tiennent bon.

Les investisseurs profitaient en outre de l'annonce vendredi selon laquelle les sociétés américaines Pfizer et Moderna prévoient de demander l'autorisation de leurs vaccins contre le Covid-19 d'ici fin novembre aux Etats-Unis.

Enfin, les marchés espéraient toujours un accord sur un plan de relance aux Etats-Unis, qui pourrait être conclu avant l'élection présidentielle de début novembre selon la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.

LE TRANSPORT AERIEN EN HAUSSE. Ces valeurs bénéficiaient lundi matin de la meilleure humeur des marchés même si la pandémie continue de peser lourdement sur leurs perspectives. Elles auraient en outre beaucoup à gagner de l'arrivée d'un vaccin. Le groupe aérien IAG prenait 2,21% à 97,90 pence et le fabricant de moteurs d'avion Rolls-Royce 3,52% à 229,70 pence.

LES BANQUES PROGRESSENT. Ces titres bénéficiaient d'une plus grand prise de risque des investisseurs, à l'approche de la publication des résultats dans le secteur pour le troisième trimestre. Barclays, qui doit dévoiler ses comptes vendredi, gagnait 2,02% à 103,86 pence et Lloyds Banking Group 1,65% à 27,46 pence.

LES MULTINATIONALES A LA TRAINE. Elles souffraient de la fermeté de la livre sterling alors que le Royaume-Uni et l'Union européenne vont discuter lundi du "format" de leurs négociations sur leur relation commerciale post-Brexit. Une hausse de la livre réduit mécaniquement la valeur des résultats réalisés à l'étranger par les grandes entreprises. Le spécialiste des services éducatifs Pearson perdait 0,51% à 541,20 pence et le groupe de produits d'hygiène et de santé Reckitt Benckiser grignotait 0,11% à 7.362,00 pence.

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