Donald Trump s'en prend une Nième fois à la Fed. Le président réitère ses critiques à propos de la Réserve fédérale, l'accusant de plomber la croissance économique et les marchés boursiers. Donald Trump essaie d'orienter les choix de la Fed en lui mettant toujours plus la pression et en tentant de constituer, à sa guise, l'équipe du Conseil des gouverneurs. A ce titre, Mario Draghi s'est dit "préoccupé par l'indépendance des banques centrales dans d'autres pays, surtout (...) dans le pays le plus important au monde".


L'Europe contre-attaque. Après que Washington a diffusé une liste des produits européens susceptibles d'être surtaxés (revoir la liste ici) à hauteur de 11 milliards de dollars, l'Europe prépare une liste de 20 milliards d'euros de produits américains à surtaxer.

Les taux pourront être encore plus négatifs en Suisse. Thomas J. Jordan, le président de la BNS, a déclaré lors de la réunion du FMI et de la Banque Mondiale (organisée du 8 au 14 avril à Washington) que la Banque nationale s'attend à une inflation plus faible que prévu et estime qu'il n'y a aucun risque de surchauffe de l'économie. Elle n'a pour l'instant pas l'intention de modifier sa politique monétaire, qui est depuis des années très accommodante, avec notamment son principal taux directeur à -0.75%. Toutefois le banquier central affirme que la BNS a encore de la marge pour abaisser ses taux si nécessaire.  

Bonne note pour la première économie d'Europe. L'agence de notation Standard and Poor's confirme la note AAA de l'Allemagne, ainsi que sa perspective stable. S&P estime que la demande intérieure, portée par un marché du travail robuste et une politique budgétaire expansionniste, permettrait de booster la croissance économique du pays.

La Pologne n'adoptera pas l'euro de sitôt. Le Premier ministre polonais a déclaré samedi lors d'une conférence, que le gouvernement comptait, pour le moment, conserver sa propre monnaie (le zloty). Il estime que la monnaie unique est "destinée aux pays forts" et qu'il ne veut pas d'une "adoption prématurée".

Léger repli de la confiance au Michigan. L'indice de confiance des consommateurs publié par l'Université du Michigan a baissé plus que prévu au mois d'avril, passant de 98.4 le mois précédent, à 96.9, alors que les analystes tablaient sur 98.1. Néanmoins l'institut révèle que cette baisse est insignifiante car l'indice reste sur des niveaux élevés (voir graphique) et que l'impact de la réforme fiscal a pratiquement disparu.


Source: Bloomberg