Mandarine Gestion salue les signes observés ces dernières semaines (rapport Notat-Senard, déclarations du patron de BlackRock...) qui tendent à montrer que la simple prise de conscience des enjeux sociétaux par les parties prenantes des entreprises ne suffit plus et que l'heure est au passage à l'acte. "Autant d’actes « gagnants-gagnants » dont nous sommes convaincus qu’ils sont des indicateurs avancés de la croissance et de la pérennité des entreprises ... et de notre société", se félicite Mandarine qui y voit une "nouvelle donne sociétale".

Le gestionnaire d'actifs souligne que beaucoup de nos entreprises se sont déjà appropriées ces sujets qui, sur le long terme, constituent un avantage concurrentiel. "C'est ainsi qu'en offrant un socle universel de garanties sociales à l'ensemble de ses collaborateurs, le programme Share & Care de L'Oréal lancé fin 2013 permet de faire rimer innovation sociale avec bien-être et meilleure productivité des employés. De même les baskets à base de déchets plastiques marins recyclés d'Adidas, fruit d'un partenariat avec l'ONG Parley for the Oceans depuis 2015, répondent autant à une logique de gain de parts de marché face à une demande croissante de consommateurs à forte conscience écologique qu'à un impératif de lutte contre la pollution et le changement climatique", énumère Mandarine.

Ce dernier constate aussi que cette réalité n'est pas réservée qu'aux grandes sociétés : même les petites et moyennes valeurs s'y mettent. Ainsi l'industriel spécialiste de la manutention professionnelle, Manitou (1,3 milliard d'euros de capitalisation boursière), déploie depuis 2012 une politique d'achat responsable auprès de ses fournisseurs, "source de création de valeur pour l'ensemble de ses parties prenantes."