Newton IM (BNY Mellon) prévoit une sousperformance persistante des obligations émergentes
"En dépit de la hausse progressive des coûts d'emprunt, les entreprises américaines ont tendance à être protégées au début du cycle de resserrement monétaire, alors que les émetteurs émergents ne sont pas aussi bien positionnés : ces derniers font tout leur possible pour faire face à la hausse des taux américains, à la baisse des liquidités et au renforcement du billet vert", explique-t-il.
Pour le gérant de Newton IM (BNY Mellon), l'année 2018 s'annonce comme une année de transition, où les marchés obligataires s'orienteront vers le bas par paliers, et les investisseurs chercheront avant tout à protéger leurs portefeuilles.
Au cours des six mois qui s'étaient écoulés jusqu'au 28 juin, observe Paul Brain, les obligations d'État n'ont baissé que de 0,12%, tandis que les obligations souveraines des pays émergents ont perdu 6,49%. Entre ces deux extrêmes, les émetteurs investment grade et high yield ont perdu respectivement 2,58% et 1,65% (obligations couvertes en livres sterling), se situant dans la moyenne.