Lundi 07
août
Le point hebdo de l'investisseur
intro Les places boursières viennent de connaitre une semaine qui peut s’avérer charnière dans le déroulement de la phase estivale. Les indices européens se rapprochent de zones graphiques qui, en cas de franchissement, pourraient redonner un vrai élan dynamique. Les bonnes nouvelles en provenance de l’emploi américain alimentent ce courant d'optimisme et le Dow Jones établit record après record. Malgré l’absence d’investisseurs, la volatilité a des chances de revenir au premier plan d’ici fin août.
Indices

La hausse a dominé la séquence hebdomadaire des indices. En Europe, les gains tournent autour des 1.50 % comme sur le CAC40, le Dax ou le SMI, ce dernier profitant de la baisse du franc suisse contre l'euro. Le FTSE avance de 0.40% alors que les marchés américains font du surplace à l’image du SP500 et du Nasdaq. Seul le « grandissime » Dow Jones progresse de 1.2% avec une série historique de 9 séances de hausse en cours et autant de records, entrainé, sur les cinq derniers jours par Intel et Apple (voir graphique).

En Asie, le Hang Seng continue son ascension avec une avancée de 1.50 % alors que le Nikkei et le Shanghai Composite restent stables.

Evolution des cours du Dow Jones

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Marchés actions

Actions : Apple domine le monde

Le géant de Cupertino vient une nouvelle fois de surprendre la communauté financière avec des chiffres records. La marque se porte bien et l’innovation continue d’engendrer de nouvelles ventes à l’image de l’iPhone 8 qui sortira en septembre et qui devrait participer à entretenir cette embellie.

Les données financières deviennent astronomiques dès qu’on aborde la capitalisation notamment avec plus de 820 milliards de dollars soit une progression de 1100 % en dix ans. Apple distance la deuxième capitalisation mondiale Alphabet qui ne pèse que 640 milliards de dollars. L’écosystème mis en place par la marque à la pomme se porte royalement bien.
Matières premières

Le pétrole a terminé la semaine dernière sur une note relativement stable, le WTI perdant près de 1% à 49,4 USD. Outre une nouvelle dépréciation des stocks hebdomadaires américains, les opérateurs sont restés attentifs à l’actualité politique du Venezuela, qui s’expose à des sanctions internationales. Les investisseurs s’interrogent ainsi sur les possibles impacts de cette crise sur le secteur de l’énergie. Par ailleurs, des membres de l’OPEP et d’autres pays producteurs, non membres du cartel, se retrouvent aujourd’hui à Abou Dhabi pour évoquer le respect des quotas pétroliers.

L’or et l’argent ont inscrit une performance négative lors des dernières séances, pénalisés par une reprise inattendue du dollar en fin de semaine. Le métal doré abandonne ainsi 1% à 1257 USD, et l’argent 3% à 16,22 USD (voir graphique).

Les conditions météorologiques aux Etats-Unis s'annoncent bien meilleures en août qu'en juillet pour les cultures de maïs et de soja, ce qui a pesé sur leur cours cette semaine. Le prix du blé a aussi reculé de 4% à 455 cents le boisseau.


Evolution du cours de l'argent

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Marché obligataire

La pause estivale se vérifie sur le marché obligataire. Les références à 10 ans évoluent peu sur l’ensemble de la planète. L’Oat française et le Bund allemand se stabilisent à respectivement 0.75% et 0.47%. L’Italie et l’Espagne conservent des taux de rendement bas à 1.99% et 1.45% ainsi que la Grèce à 5.35%. Outre atlantique, le TBond connaît une pause également avec un taux à 2.27%. Les faibles anticipations en termes d’inflation ralentissent la remontée des taux longs.
Marché des changes

La monnaie unique maintient son cap haussier face au dollar, ce dernier s’étant néanmoins offert un rebond en fin de semaine, soutenu par de bonnes données sur l’emploi américain. En données hebdomadaires, la paire EUR/USD a tutoyé le niveau des 1,19 USD pour terminer la semaine à 1,177 USD. La devise européenne continue par ailleurs de s’apprécier face au yen à 130 JPY et face au franc suisse à 1,147 CHF.

Evolution de l'US Dollar Index

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Statistiques économiques

La semaine dernière aux Etats-Unis, les promesses de ventes de logements et les créations d’emplois non agricoles étaient supérieures aux attentes. A l’inverse, les indices PMI manufacturier et non-manufacturier de l’ISM ont déçu. Les stocks de pétrole se sont repliés de 1.5 million de barils, contre 3.2 millions attendus. Enfin, le salaire moyen, les dépenses des ménages et le taux de chômage étaient identiques au consensus.

En Europe, l’indice des prix à la consommation, l’indice PMI de services et le PIB trimestriel sont restés inchangés (respectivement 1.3%, 55.4 et 0.6%).

Cette semaine sont attendus côté outre-Atlantique le rapport JOLTS sur les nouvelles offres d’emploi, la productivité du secteur non agricole, le coût unitaire de la main d’œuvre et les stocks de pétrole brut. Puis le marché américain publiera l’indice des prix à la production, les inscriptions au chômage, et enfin, l’indice des prix à la consommation.

En zone-euro, l’indice Sentix de confiance des investisseurs publié ce lundi matin fut légèrement inférieur aux attentes (27.7 contre 27.8 attendu).
Affaiblissement des pressions baissières en Europe

La séance de vendredi dernier pourrait être déterminante pour la trajectoire des différents indices européens. Ces derniers, notamment ceux de la zone euro possèdent un réel retard par rapport aux performances des actions américaines.

En effet, la zone euro accumule des bons signaux à l’image du récent IFO allemand au plus haut historique. Un franchissement des seuils décisifs en Europe confirmerait le débouclement proche du schéma de consolidation latérale, la fin des pressions baissières et l’engagement d’une surperformance vis à vis des indices outre-Atlantique. Ces derniers se situent depuis quelques temps sur des objectifs moyen terme, niveau laissant peu de potentiel graphique. En parallèle, l’Asie continue également de bien se comporter, formant un moteur supplémentaire à la bonne tenue des actions dans le monde. Les différentes sélections dans nos trois portefeuilles réels, Europe, Asie et USA regroupent dans une offre unique la possibilité d’investir sur ces trois continents grâce à un stock-picking pertinent et exigent, émanant de notre méthodologie « Big Data ».