A l'exception du Nasdaq, la Bourse de New York a fini en baisse mercredi au terme d'une séance volatile, alors que la Réserve fédérale a réaffirmé sa politique de soutien monétaire à l'économie mais prédit une contraction de 6,5% du produit intérieur brut (PIB) américain cette année.

L'indice Dow Jones a cédé 282,31 points, soit un repli de 1,04%, à 26.989,99 points.

Le S&P-500, plus large, a perdu 17,04 points, soit une baisse de 0,53%, à 3.190,14 points.

Le Dow Jones et le S&P ont multiplié les allers-retours entre hausse et baisse au cours de la séance, les investisseurs digérant les annonces de la Fed et l'intervention de son président, Jerome Powell.

La Réserve fédérale américaine a promis mercredi de continuer à soutenir l'économie pendant plusieurs années après la crise provoquée par la pandémie de coronavirus, qui devrait se solder par une chute du produit intérieur brut (PIB) de 6,5% cette année et porter le taux de chômage à 9,3% en fin d'année.

"Les projections pour le PIB et le chômage indiquent que la situation va s'améliorer lentement à partir de maintenant, mais qu'il faudra encore un certain temps pour la rétablir", a commenté Tom Martin, gérant chez Globalt à Atlanta.

Les valeurs bancaires, qui tendent à bénéficier d'une hausse des taux d'intérêt, ont nettement reculé.

En revanche, les valeurs technologiques ont bondi, ce qui a permis au Nasdaq Composite de gagner 66,59 points (+0,67%) à 10.020,35 points et de signer un nouveau plus haut historique en clôture.

L'action Eli Lilly a grimpé de 1,3% après des déclarations de son directeur scientifique à Reuters selon lesquelles le groupe pourrait avoir un traitement spécifiquement dédié au Covid-19 autorisé dès le mois de septembre si les essais cliniques de ses deux thérapies à base d'anticorps se déroulent bien.

(Caroline Valetkevitch, Blandine Hénault pour la version française)