En hausse

  • Cineworld (+30%) : La spéculation est forte sur l'exploitant de salles de cinéma, dont le cours s'est effondré dernièrement et qui ne pèse plus très lourd à cause de ses difficultés financières. De la spéculation pure, et toutes les caractéristiques pour devenir la prochaine action mème.
  • InPost (+10%) : Le marché salue les bons résultats semestriels de l'opérateur de colisage néerlandais.
  • TomTom (+3%) : La société profite de l'annonce d'un contrat avec Hyundai. Le constructeur automobile coréen installera l'équipement et les cartes de navigation TomTom de série dans toutes ses voitures européennes, dans la marque haut de gamme Genesis, mais aussi chez Hyundai et Kia.
  • EuroAPI (+2,2%) : La société récemment séparée de Sanofi a confirmé ses objectifs pour 2022 après une hausse de 10% de ses ventes au S1.

En baisse

  • Alstria Office (-34%) : Le titre du groupe allemand ne baisse que techniquement car il a détaché un gros dividende exceptionnel.
  • Varta (-7%) : Le marché continue à brûler ses anciennes icones. Le dossier signe un plancher depuis avril 2020, après avoir dépassé 180 EUR début 2021.
  • Aperam (-7%) et ArcelorMittal (-6%) : Le secteur plie sur fond de craintes pour la croissance en Chine, où de nouveaux confinements ont été annoncés pour contrôler le développement du coronavirus. Hier, Bloomberg révélait qu'ArcelorMittal allait relever ses prix, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour les investisseurs. Toutefois, le secteur étant très électro-intensif, il reste sous surveillance compte tenu des prix atteints par l'énergie, en dépit de la décrue récente.
  • Hapag-Lloyd (-6%) : HSBC passe de conserver à alléger en visant 193 EUR.
  • GEA Group (-6%) : J.P. Morgan passe de neutre à souspondérer en visant 31 EUR.
  • Norsk Hydro (-6%) : L'industrie de l'aluminium est très dépendante du coût de l'énergie et du cycle économique. Le titre est chahuté pour les mêmes raisons qu'Aperam ou Arcelor.
  • Reckitt (-5%) : Le britannique a annoncé la démission de son PDG Laxman Narasimhan. Un signal négatif évidemment. Le dirigeant quitte l'entreprise pour "raisons personnelles", pour retourner aux Etats-Unis prendre un autre poste.
  • Airbus (-4%) : Le secteur aéronautique, très cyclique, souffre aujourd'hui particulièrement, entre les doutes sur la dynamique chinoise et l'impact de dépenses de consommation plus réduites sur l'industrie du transport aérien.