En hausse

  • Alfen (+5,5%) : Le spécialiste néerlandais des bornes de recharge, dont le titre s'est envolé hier de 15%, montre encore ses muscles après un très bon trimestre, en dépit de la baisse des indices. Berenberg a réitéré son avis positif avec un objectif relevé de 88 à 110 EUR.
  • STMicroelectronics (+3,2%) : Le groupe a fixé de beaux objectifs de moyen terme, dans le cadre de la journée investisseurs tenue aujourd'hui. Un acteur des semiconducteurs avec le vent en poupe qui se paie 11 fois les résultats attendus en 2023, ça ne court pas les rues.
  • Zur Rose (+3%) : Le pharmacien en ligne suisse bénéficie d'un relèvement de recommandation à l'achat de Baader Helvea, qui visant 140 CHF. L'analyste pense que les clarifications sur l'e-script en Allemagne sont bienvenues et que la contraction des multiples offre un bon point d'entrée.  
  • Azelis (+2,5%) : Le chimiste de spécialités belge a publié de très bons résultats trimestriels. ING a confirmé son avis à l'achat avec un objectif de cours de 32 EUR.
  • Telefonica (+2,5%) : "Des résultats assez solides", estime AlphaValue. L'opérateur s'estime en bonne voie pour atteindre ses objectifs annuels.

En baisse

  • Bénéteau (-14,6%) : les résultats du T1 déçoivent. Le groupe "est pénalisé par un certain nombre de manquants sur ses lignes de production et affiche à fin mars un niveau de surstock de produits (quasi) finis d'environ 600 unités", souligne Portzamparc. Grosse sanction quand même, alors que les revenus montent.
  • Varta (-13%) : Les résultats du groupe allemand spécialisé dans les batteries et les piles ont déçu. Le management s'attend à un résultat inférieur à celui de l'année précédente au deuxième trimestre, mais maintient ses perspectives annuelles. Le marché doute, au vu de l'ampleur de la contraction des marges.
  • Bilfinger (-12%) : Le sous-traitant industriel voit son action chuter à deux chiffres pour la seconde séance consécutive, mais la baisse du jour est mécanique, suite au détachement d'un dividende.  Toutefois, "les prévisions 2022 impliquent une baisse du consensus", prévient UBS, qui reste prudent sur le dossier.
  • Autostore (-9%) : L'entreprise norvégienne, qui propose des solutions d'automatisation des entrepôts logistiques, chute après ses résultats. Les revenus vont atteindre 550 à 600 M$ cette année, pour un consensus à 579 M$. Un bémol toutefois, des entrées de commandes moins robustes que prévu, qui expliquent la correction.
  • BMW (-9%) : C'est jour de détachement de dividende pour la société. La baisse est donc en trompe-l'œil. Le coupon versé est de 5,80 EUR, soit 7% de rendement sur les cours de la veille.
  • Adyen (-7%) : il ne fait pas bon être une société technologique généreusement valorisée en ce moment. Après une baisse de 50% en six mois, le dossier se paie encore 48 fois 2023.
  • Siemens AG (-6%) : le groupe a pris une charge de 600 M€ sur son départ de Russie. Les performances de Siemens Energy sont toujours décevantes. Les prévisions sont confirmées malgré tout, mais elles n'enthousiasment pas vraiment le marché.
  • HeidelbergCement (-6%) : les résultats sont bons, mais le consensus avait revu ses ambitions en hausse récemment après les indications de la concurrence. Un peu trop apparemment.