En hausse

  • Bpost (+8%) : Les résultats semestriels sont "très bons", note KBC, qui recommande à ses clients d'acheter le titre en visant 8,60 EUR. "Même si les aléas macroéconomiques sont présents, Bpost est assez confiant pour relever ses prévisions", écrit le bureau d'études.
  • Deutsche Post (+6%) : Le logisticien allemand a agréablement surpris avec de très bons résultats, dans lesquels la hausse des prix a compensé la pression sur les volumes dans certaines zones.
  • Pirelli (+5%) : Le pneumaticien italien a relevé ses prévisions annuelles hier soir. Un relèvement marginal mais qui rassure largement les investisseurs.
  • Vestas (+5%) : Les actions du secteur des énergies renouvelables profitent d'un nouveau jalon franchi aux Etats-Unis pour les textes de loi de soutien à l'investissement dans l'environnement.
  • IMCD (+3%) : Jefferies reste à l'achat avec un objectif de cours relevé de 150 à 175 EUR.
  • Edison S.P.A (+3%) : Le journal Milano Finanza croit savoir qu'Electricité de France, propriétaire du groupe transalpin, envisage de le vendre sur la base d'une valorisation de 6 Mds€. EDF a démenti.

En baisse

  • Rothschild (-7%) : La banque d'affaires française a publié de bons résultats semestriels, quoique marqués par la hausse des coûts, mais a d'ores et déjà prévenu que 2023 sera une année compliquée. Une transparence qui pèse sur un titre qui avait fortement progressé depuis le trou d'air du covid.
  • Shop Apotheke (-7%) : Berenberg est passé d'acheter à conserver ce matin, avec un objectif ramené de 125 à 110 EUR. Les semestriels sont conformes aux attentes mais l'analyste s'attend à de nouveaux retards dans le déploiement national de l'e-script (eRx). En outre il existe un risque potentiel pour la taille du marché adressable provenant de la carte de santé électronique physique (eGK).
  • WPP (-6,5%) : Le rival de Publicis a beau avoir relevé sa prévision de croissance organique 2022 ce matin, le marché n'en fait pas cas. Les craintes de l'impact de la récession sur le secteur l'emportent.
  • Rheinmetall (-5%) : L'industriel allemand de l'armement et de l'automobile a confirmé la réduction de ses objectifs annuels, déjà révélée la semaine dernière, en marge de ses résultats du second trimestre. Valeur à la mode depuis l'invasion russe de l'Ukraine, Rheinmetall paie assez logiquement le décalage entre le narratif et le réel.
  • RTL Group (-4%) : Le groupe de télévision a abaissé ses prévisions de bénéfice opérationnel pour l'année 2022, après des résultats médiocres. Il a fait état d'une dégradation du marché de la publicité après sa bonne tenue jusqu'en avril.
  • Allianz (-2,4%) : La publication de l'assureur est mitigée, de l'avis des analystes. Les résultats ont dépassé les attentes mais sur la base de bénéfices de faible qualité, c’est-à-dire qu'ils ne démontrent pas une réelle amélioration de la situation. Le bénéfice net a en outre été amputé par des charges inattendues. La publication souffre de la comparaison avec celle du rival AXA hier.