En hausse :

  • Rovio(+20,78%) : l'éditeur de jeux vidéo finlandais a publié des résultats en forte hausse. Les prévisions sont confirmées.
  • Johnson Matthey Plc : la branche d'investissement de la société industrielle Standard Industries basée à New York a pris une participation de 5,23% dans le fabricant britannique de produits chimiques.
  • Corbion(+9,54%) : le groupe néerlandais spécialisé dans les acides lactiques et les ingrédients boulangers a largement battu les attentes au T1, même si les marges sont en repli. Les prévisions sont confirmées.
  • Hapag-Lloyd : Hapag-Lloyd a relevé jeudi ses prévisions pour l'EBIT de l'année 2022 dans une fourchette de 11,7 milliards d'euros (12,3 milliards de dollars) à 13,6 milliards d'euros, contre une fourchette précédente de 8,9 milliards d'euros à 10,7 milliards d'euros.
  • Aixtron(+7,25%) : le fournisseur de produits pour l'industrie des semiconducteurs bénéficie de la recommandation à l'achat de Jefferies, qui vise 35 EUR. Le bureau d'études était jusqu'à à conserver avec une valorisation de 18 EUR. Il estime qu'Aixtron est un grand gagnant oublié de l'essor des semiconducteurs.
  • Prosus(+8,69%) : le gros rebond de 11% affiché par Tencent Holdings ce matin à Hong Kong profite à son principal actionnaire. Les "techs" chinoises sont sorties de leur torpeur dans le sillage du Nasdaq et l'appui de deux rumeurs : des progrès sur les négociations sino-américaines sur les audits comptables pour permettre aux valeurs chinoises de rester cotées aux Etats-Unis, et un plan de soutien économique de Pékin.
  • Novo Nordisk (+5,38%) : les résultats sont bien accueillis. Le bénéfice net a progressé de 13% à 1,9 Md€. Les prévisions ont été relevées.
  • Signify (+3,78%) : les résultats sont solides, plus solides que prévu même, mais le discours est relativement prudent. Le marché a décidé de considérer le verre à moitié plein.

En baisse :

  • Seb(-4,6%) : la croissance s'est réduite au strict minimum au T1, à cause du contexte géopolitique. La rentabilité a souffert.
  • BE Semiconductor (-5,5%) : les résultats du début de l'année sont bons, mais les entrées de commandes ralentissent. "Un peu plus fort que prévu", souligne ING, qui ajoute que le scénario de fond reste très porteur pour la société, mais que "cette mise à jour sensibilisera le marché au risque d'un cycle baissier".
  • Henkel (-8%) : le groupe allemand a déçu en abaissant ses prévisions 2022, à cause de la hausse plus forte que prévu du coût des matériaux et des conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Les hausses de prix appliquée n'a pas permis de couvrir totalement les surcoûts.
  • Tomra (-8%) : baisse en trompe-l'œil, puisque c'est jour de détachement de deux dividendes : un ordinaire (3,30 NOK) et un extraordinaire (2,70 NOK).
  • Verbio (-12%) : le titre fait grise mine après les commentaires de la ministre allemande de l'environnement sur une éventuelle limitation de l'utilisation des produits agricoles pour les agrocarburants en raison de la guerre en Ukraine et de son impact sur le marché alimentaire. Un avis qui n'est pas partagé par la CSU.
  • Cropenergies AG (-14,83%) : idem que Verbio
  • Tele2 (-14%) : baisse en trompe-l'œil, puisque c'est jour de détachement du dividende de 6,75 SEK par action, en hausse de 12,5%.