En hausse :

  • Adler Group (+30%) : Après avoir sombré de 29% hier à l'annonce d'une démission du conseil d'administration consécutive au refus de KPMG d'auditer les comptes, l'action rebondit. Un rebond purement spéculatif. L'occasion de rappeler que pour compenser une perte de 30%, il faut un rebond de l'ordre de 40%.
  • ISS (+6,9%) : Le groupe danois de services aux entreprises a relevé ses perspectives pour 2022. L'activité profite du retour au bureau des employés après les phases largement dominées par le télétravail.
  • Alstom (+5%) : Citigroup a publié une note optimiste en amont de la publication des résultats annuels, le 11 mai prochain. Les gains de contrats récents pourraient aider à faire passer la pilule Bombardier, selon l'analyste, qui reste acheteur.
  • BNP Paribas (+3,5%) : les bons résultats trimestriels permettent à la banque de progresser. Tout le secteur profite aussi de la hausse des rendements obligataires et du contexte propice au relèvement des taux.

En baisse :

  • Tate & Lyle (-11%) : l'industriel britannique qui fournit des ingrédients au secteur agroalimentaire a détaché un dividende exceptionnel. La baisse est uniquement technique et liée à l'ajustement du cours.
  • RTL Group (-8%) : le groupe diffusera une grande partie des matchs internationaux de football allemands jusqu'en 2028. Selon les informations de la dpa, ARD et ZDF se partagent l'autre moitié des 60 rencontres, mais les contrats avec l'UEFA ne seraient pas encore signés.
  • Segro (-7%) : Kepler Cheuvreux est passé de neutre à alléger ce matin, en visant 1240 GBp.
  • Covestro (-6,8%) : le chimiste a prévenu que les confinements en Chine affectent considérablement son activité au deuxième trimestre. Dans le même temps, les coûts énergétiques risquent de dépasser les projections.
  • Galp Energia (-4%) : les bénéfices du T1 ont beau avoir été sextuplés, le marché attendait mieux du groupe pétrolier portugais (155 M€ publiés contre 185 M€ attendus).
  • Norsk Hydro (-3,6%) : le numéro un mondial de l'aluminium a largement dépassé les attentes au T1, mais se montre prudent concernant les pressions inflationnistes et logistiques. Le marché choisit le verre à moitié vide.