PARIS - Le Premier ministre, Edouard Philippe, a effectué ce matin une visite surprise à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, alors que l'exécutif compte trancher d'ici la fin du mois sur l'avenir du projet d'aéroport contesté.

Le chef du gouvernement avait achevé hier ses consultations sur ce dossier, dernière étape avant que l'exécutif - qui doit trancher entre un réaménagement de la plate-forme Nantes-Atlantique ou la construction d'un nouvel aéroport - n'annonce sa décision.

"Une fois qu'on a beaucoup écouté, c'est bien aussi de voir et donc je voulais venir ici ce matin", a déclaré le Premier ministre à BFMTV.

Lors de ce déplacement, Edouard Philippe a rencontré le maire de Notre-Dame-des-Landes, Jean-Paul Naud, ainsi que la maire de Nantes, Johanna Rolland. Il a réaffirmé que la décision serait prise "avant la fin du mois de janvier".

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DUBAÏ - Les autorités iraniennes ont annoncé aujourd'hui qu'elles allaient riposter aux sanctions imposées par les Etats-Unis contre le chef de l'appareil judiciaire iranien, l'ayatollah Sadeq Larijani.

Le département américain du Trésor écrivait hier que ce proche du guide suprême de la Révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, s'était rendu coupable "de graves violations des droits de l'homme en Iran". Au total, les Etats-Unis ont imposé hier des sanctions contre 14 entités et personnalités iraniennes.

Washington a annoncé ces nouvelles sanctions alors même que Donald Trump confirmait hier, "pour la dernière fois", la suspension des sanctions économiques dont bénéficie l'Iran en vertu de l'accord de 2015 qui encadre les activités nucléaires de la République islamique.

Dans le même temps, le président américain a fixé un ultime délai, de 120 jours, pour permettre aux Etats-Unis et à leurs partenaires européens de corriger, a-t-il dit, les "terribles défauts" dont souffre cet accord signé à Vienne le 14 juillet 2015. Faute de quoi les Etats-Unis se retireront unilatéralement de l'accord.

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WASHINGTON - Le médecin de la Maison blanche a estimé hier que Donald Trump était en "excellente santé", après son premier bilan de santé en tant que président, et alors que les Américains s'interrogent sur la santé mentale du chef de l'Etat.

L'examen avec les médecins militaires du Centre médical militaire Walter Reed à Bethesda, dans le Maryland, a duré trois heures. Il s'est déroulé "exceptionnellement bien", a dit le médecin de la Maison blanche, Ronny Jackson.

"Le président est en excellente santé et j'ai hâte de vous donner des précisions mardi", a déclaré Ronny Jackson dans un bref communiqué distribué par la Maison blanche.

Cet examen intervient alors que l'ouvrage de l'écrivain et journaliste américain Michael Wolff "Fire and Fury : Inside the Trump White House" (Le Feu et la fureur : à l'intérieur de la Maison blanche de Trump), sorti il y a une semaine, décrit le président, qui est âgé de 71 ans, comme enfantin et confus.

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SEOUL - La Corée du Nord examine la proposition de la Corée du Sud de constituer une équipe féminine de hockey sur glace, a rapporté aujourd'hui l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Un responsable sud-coréen cité par Yonhap a déclaré hier que la Corée du Sud souhaitait constituer une équipe féminine de hockey sur glace commune avec la Corée du Nord pour participer aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, qui auront lieu du 5 au 25 février. La Corée du Nord a proposé d'autre part la mise sur pied de discussions avec le Sud sur la possibilité d'envoyer aux Jeux de Pyeongchang sa troupe d'artistes.

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MONTECITO, Californie - Les coulées de boue qui ont dévasté le sud de la Californie ont fait 18 morts, selon un nouveau bilan publié par les autorités, tandis que les recherches se poursuivaient pour tenter de retrouver les personnes disparues.

Plus de 1.250 secouristes s'activent pour tenter de retrouver des survivants, en utilisant des drones, des machines au sol et des chiens renifleurs, indique le Bureau des services d'urgence du gouverneur de Californie.

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PARIS - Deux syndicats de gardiens de prison, l'Ufap-Unsa Justice et la CGT pénitentiaire, appellent à un "blocage total" des lieux de détention à partir de lundi après l'agression jeudi à l'arme blanche de trois gardiens de prison par un détenu converti à l'islam radical à Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais.

Le ministère de la Justice a fait savoir que les syndicats seraient reçus aujourd'hui par le cabinet de Nicole Belloubet puis, "dans les prochains jours", par la ministre de la Justice.

La garde des Sceaux, qui se rendra également à Vendin-le-Vieil mardi, a par ailleurs "diligenté (...) une inspection pour faire la lumière sur les conditions et les circonstances ayant conduit à cette agression", lit-on dans un communiqué.

Dès jeudi, plus d'un tiers des 188 établissements du pays ont été perturbés par des débrayages de 15 à 20 minutes, selon un décompte de la direction de l'administration pénitentiaire.

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PARIS - Des instituts de surveillance de santé publique ont annoncé hier qu'un cas de salmonellose avait été détecté en Espagne chez un bébé ayant consommé du lait infantile Lactalis et qu'un autre cas était suspecté en Grèce.

Selon l'étude publiée le 11 janvier, les produits en question ont été vendus dans 66 pays, dont 12 de l'Union européenne. Un bébé ayant consommé le lait contaminé a ainsi contracté la salmonelle en Espagne. Un autre, suspecté d'être atteint, était en observation en Grèce.

Le premier groupe laitier français se trouve au coeur d'un scandale sanitaire dans lequel il a reconnu avoir vendu du lait infantile contaminé à la salmonelle. Cette crise touche aussi la grande distribution dont les principales enseignes (Leclerc, Auchan, Carrefour, Système U) ont admis avoir écoulé les produits malgré les rappels successifs.

En France, 37 cas d'enfants malades âgés de deux semaines à neuf mois ont été identifiés, menant à l'hospitalisation de 18 d'entre eux. Tous avaient récupérés au moment de la publication de l'étude.

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno le Maire a annoncé hier que Lactalis reprendrait toutes les boîtes de lait infantile produites dans son usine de Craon (Mayenne), au centre d'une contamination à la salmonelle.

L'usine de Craon est à l'arrêt depuis le 8 décembre et 250 de ses salariés ont été mis au chômage partiel.