Zurich (awp) - Principales informations économiques de la journée:

ALIMENTATION: Le colosse alimentaire Nestlé affiche à mi-parcours en 2022 une croissance organique de 8,1% pour un chiffre d'affaires de 45,58 milliards de francs suisses. La croissance des volumes (RIG) s'est établie à 1,7%. La rentabilité par contre s'est quelque peu amenuisée. La direction reformule ses ambitions pour l'ensemble de l'exercice, relevant l'objectif de croissance et modérant celui pour la marge opérationnelle.

BANQUES: Credit Suisse a bouclé le 2e trimestre dans le rouge, plombé par son activité dans la banque d'affaires. Le numéro deux bancaire helvétique a essuyé une perte nette de 1,59 milliards de francs suisses, contre un bénéfice de 253 millions un an auparavant. Reflet d'un environnement de marché exigeant au 2e trimestre, la division de banque d'affaires, Investment Bank, affiche une perte avant impôts de 1,11 milliard de francs suisses.

CHIMIE: Le chimiste Clariant a vu ses ventes croître d'un quart sur un an au deuxième trimestre. La rentabilité a également été améliorée, indique l'entreprise de Muttenz. Entre avril et juin, les recettes ont atteint 1,3 milliard de francs suisses, en hausse de 26% ou 29% en monnaies locales. Un quart de la croissance est organique, précise le communiqué.

CHOCOLAT: Le producteur suisse de chocolat Barry Callebaut a annoncé la construction d'une nouvelle usine à Brantford, au Canada. L'investissement s'élève à 104 millions de dollars américains. Le site comprendra des bureaux pour les opérations du groupe ainsi que la transformation du chocolat et offrira 200 emplois. Barry Callebaut se concentrera sur les produits sans sucre, riches en protéines et autres spécialités à base de chocolat, détaille l'entreprise.

MARCHÉ DE L'EMPLOI: La pénurie de main-d'oeuvre et le ralentissement de l'économie mondiale malmènent les prestataires des services de l'emploi, en particulier dans la région de Bâle, déplore la faîtière Swissstaffing. Selon l'indice Swiss Staffingindex, les heures travaillées ont augmenté de 8,8% sur le marché temporaire au deuxième trimestre par rapport à l'année précédente. Le chiffre d'affaires lié aux placements fixes a grimpé de 8%. Depuis mars, les taux de croissance diminuent et se situent en juin (+2,6%) nettement en dessous de la croissance trimestrielle.

BANQUES: Face aux prix qui ne cessent de grimper aux Etats-Unis, la Banque centrale américaine devrait frapper fort pour tenter de juguler l'inflation, tout en prenant garde à protéger l'économie de la récession qui guette. Le comité monétaire de la puissante Réserve fédérale (Fed) devrait en effet annoncer une nouvelle forte hausse des taux directeurs.

HYDROCARBURES: Le groupe français Totalénergies a plus que doublé son bénéfice net au deuxième trimestre, à 5,7 milliards de dollars (5,5 millions de francs suisses), profitant à plein de la hausse des cours du pétrole et du gaz suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Ce bénéfice a été réalisé en dépit d'une nouvelle provision de 3,5 milliards de dollars liée à l'impact potentiel des sanctions internationales sur la valeur de sa participation dans le groupe russe Novate.

HYDROCARBURES: Le géant pétrolier britannique Shell a dévoilé un bénéfice net multiplié par cinq au deuxième trimestre, à 18 milliards de dollars. Sur le semestre, le bénéfice net part du groupe a été quasi triplé à 25 milliards de dollars, a précisé Shell dans un communiqué.

ENERGIE: Le groupe agroalimentaire français Danone s'est montré confiant pour 2022 en annonçant un relèvement de son objectif de croissance de chiffre d'affaires, porté par la hausse des prix, selon un communiqué. Danone s'attend désormais à une hausse des ventes comprise entre +5 et +6% en données comparables, contre +3 à +5% précédemment, grâce à "l'effet prix", selon le groupe, "et confirme attendre une marge opérationnelle courante supérieure à 12%".

TRANSPORT: L'opérateur ferroviaire allemand Deutsche Bahn a renoué avec les bénéfices au premier semestre grâce à sa filiale logistique Schenker, au moment où le groupe doit investir en urgence pour rénover son réseau passagers. De janvier à juin, Deutsche Bahn a dégagé un bénéfice d'exploitation (EBIT ajusté) de 876 millions d'euros contre une perte de près d'un milliard à période comparable en 2021, selon un communiqué.

AUTOMOBILE: Le fabriquant de voitures haut de gamme Mercedes-Benz a relevé ses prévisions pour l'année après avoir vu son bénéfice net progresser de 2% au deuxième trimestre, à 3,2 milliards d'euros (3,1 milliards de francs suisses). Le groupe allemand, né de la scission de Daimler en Mercedes-Benz d'un côté et Daimler Truck de l'autre, prévoit désormais un bénéfice d'exploitation (Ebit) "légèrement supérieur" à l'année précédente, alors qu'il annonçait jusqu'ici un résultat stable.

AUTOMOBILE: Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors a rehaussé ses objectifs de résultats annuels, grâce notamment à la dépréciation continue du yen, qui dope artificiellement la plupart de ses recettes réalisées à l'étranger. Le groupe vise désormais un bénéfice net de 90 milliards de yens (environ 630 millions de francs suisses au cours actuel) sur l'ensemble de son exercice 2022/23 démarré le 1er avril, contre une prévision précédente de 75 milliards de yens, selon un communiqué.

AUTOMOBILE: Le constructeur automobile japonais Nissan a annoncé un déclin de ses bénéfices au premier trimestre de son exercice 2022/23 démarré le 1er avril, marqué par de nombreux vents contraires, mais a confirmé ses objectifs annuels. Son bénéfice net sur la période a totalisé 47,1 milliards de yens (330 millions de francs suisses), soit une chute de 59% sur un an.

AUTOMOBILE: Stellantis, le quatrième groupe automobile mondial, a publié un bénéfice net de 8 milliards d'euros pour le premier semestre, en progression de 34% sur un an. Sur un marché automobile fortement ralenti par les pénuries de puces électroniques, le groupe a pourtant vu ses ventes baisser de 7% en volume au niveau mondial, touchées notamment par l'effondrement du marché européen.

LUXE: Le groupe français de luxe Kering a annoncé avoir réalisé au premier semestre un bénéfice net de 1,988 milliard d'euros (1,94 milliard de francs suisses), en croissance de 34% sur un an. Les ventes du groupe dirigé par François-Henri Pinault ont totalisé entre janvier et juin 9,93 milliards d'euros, en hausse de 23% sur un an.

HÔTELLERIE: Le groupe hôtelier français Accor a dégagé un bénéfice net de 32 millions d'euros sur les six premiers mois de 2022. Le numéro six mondial de l'hôtellerie a même retrouvé au deuxième trimestre un chiffre d'affaires qui "dépasse pour la première fois ses niveaux d'avant-crise", a-t-il annoncé.

INFORMATIQUE: Le groupe technologique japonais Panasonic a vu ses bénéfices chuter sur son premier trimestre 2022/23 à cause des perturbations des chaînes d'approvisionnement et de la flambée des coûts des matières premières, mais a laissé inchangées ses prévisions annuelles. Malgré des ventes en hausse sur la période avril-juin (+10% sur un an à 1'973,9 milliards de yens, soit 14,3 milliards d'euros), principalement en raison de la chute du yen, qui dope ses revenus à l'étranger, Panasonic a dit avoir subi de plein fouet l'impact sur l'activité économique entraîné par les confinements à Shanghai, les pénuries de composants et la flambée des prix des matériaux.

COMMERCE DE DÉTAIL: Le groupe Fnac Darty a dévoilé une légère perte au premier semestre, avec des ventes quasi stables sur un an et qui ont résisté dans un contexte de forte inflation. Fnac Darty, qui était repassé dans le vert au premier semestre 2021, a enregistré une perte nette de 18 millions d'euros (17,6 millions de francs suisses) sur les six premiers mois de 2022, selon un communiqué.

BRASSERIE: Le brasseur AB InBev, numéro un mondial de la bière, a publié un bénéfice net en baisse de 20,5% sur un an au deuxième trimestre, à 1,52 milliard de dollars (1,46 milliard de francs suisses), malgré une hausse de ses ventes. Le groupe belgo-brésilien, connu pour ses marques mondiales Budweiser, Stella Artois et Corona, a vu son chiffre d'affaires progresser de 9,3% d'avril à juin, à 14,8 milliards de dollars, sous l'effet à la fois d'une hausse des volumes et des prix.

CONJONCTURE: Le moral des consommateurs allemands devrait continuer de s'enfoncer en août, au plus bas depuis 30 ans, la flambée des prix de l'énergie suite à la guerre en Ukraine se conjuguant désormais à une crainte de pénurie de gaz en fin d'année. L'institut GfK prévoit pour août un indice en baisse de 2,9 points sur un mois à -30,6 points, soit le pire chiffre depuis le début de la série en 1991, selon ce sondage mensuel réalisé auprès de 2.000 personnes.

CONJONCTURE: L'indice de confiance des consommateurs a connu un net recul en Italie en juillet, enregistrant son niveau le plus bas depuis mai 2020, a annoncé l'Institut national des statistiques (Istat). La confiance des entreprises s'est également effritée, retombant au niveau de mai dernier.

awp