Les indices boursiers remontent, les opérateurs se rassurent avec l'annonce de la reprise des discussions entre Chinois et Américains pour tenter de régler les différents commerciaux, à moins de trois semaines de la 'deadline' du 1er mars (avant un nouveau train de sanctions douanières).

Le retour de l'appétit pour le risque entraîne une consolidation des dettes souveraines 'coeur' et donc, une hausse symétrique des rendements: nos OAT se retendent de +2,6Pt à 0,565%, les Bunds affichent +4,5Pts à 0,12% (le rendement des Bunds demeure cependant négatif jusqu'à la maturité '9 ans' (-0,05%).

Nouvelle séance de stagnation sur les 'bonos' espagnols autour de 1,245%, stagnation également pour le '10 ans' grec sur le palier des 4,000%.
Vendredi, il n'y avait plus que 100Pts de 'prime' sur la dette grecque par rapport aux BTP italiens... qui se détendent de -8Pts à 2,91%.

Pas de statistiques à se mettre sous la dent ce lundi aux USA, les T-Bonds aux Etats Unis avec une détente de -3Pts à 2,625% (contre 2,684% le 1er février).
La 'prime' par rapport au '1 an' s'écrase sous la barre des 10Pts, l'inversion englobe le '7ans' à 2,527% (contre 2,531%).

Aucun chiffre majeur n'était attendu aux US et en Europe (le calendrier 'macro' était également désert en Europe): les opérateurs se sont donc focalisés sur les déclarations des banquiers centraux US, et notamment de la patronne de la FED de San Francisco qui se range à son tour dans le clan des 'colombes' et juge que la FED peut faire preuve de souplesse en ralentissant ses ventes d'actifs (réduction du bilan).

Les T-Bonds US se dégradent de +2,5Pts de base à 2,656%, les 'Gilts' britanniques calque leur évolution sur le '10 ans' US à 1,1800%.

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