Les marchés obligataires européens terminent en ordre dispersé : stabilité avec les OAT à -0,32%, les Bunds se tendent de +2Pt à -0,522%, les BTP italiens effacent -4Pts à 0,493% (alors que le déficit budgétaire 2020 ressort à 9,4% du PIB).

Outre-Atlantique, la dégradation des T-Bonds US se confirme avec une forte tension de +5Pts à 1,12% (soit +10,5Pts sur la semaine), malgré de bien mauvais chiffres concernant l'emploi : l'économie américaine a détruit 140.000 jobs non agricoles en décembre, selon le Département du Travail.

Les chiffres des mois précédents ont en revanche été fortement réévalués : +654.000 au mois d'octobre (révisé de +610.000), +336.000 (révisé de +245.000), puis -140.000 en décembre contre +70.000 espéré.

Le taux de chômage reste inchangé en décembre (à 6,7% au lieu de 6,8%) et la surprise provient des salaires horaires qui bondissent de +0,8% contre +0,2% attendus.
Le taux de la population active (personnes en activité/population en âge de travailler) demeure très faible à 61,5%, loin des 67,3% de janvier 2020.

Les investisseurs avaient pris connaissance ce matin des chiffres du chômage en Europe : léger recul de 8,4% vers 8,3%, malgré la multiplication des couvre-feu et mesures de confinement.
Le chiffre le plus spectaculaire du jour concerne la consommation en France avec -18,9% en novembre, lequel reflète le durcissement des mesures sanitaires, selon les données CVS-CJO de l'Insee.

Les français ont donc beaucoup moins dépensé et cela se traduit par une amélioration du déficit commercial qui se contracte de -1MdE à 3,6 milliards pour ce même mois de novembre 2020, contre 4,6 milliards en octobre, selon les données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO) de l'administration des douanes.




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