La semaine s'est mal terminée pour les indices boursiers, elle se finit mal également pour les marchés obligataires qui n'ont pas du tout profité d'un contexte 'risk-off' sur les actions.
Lers OAT affichent +2,5Pts vers 0,05%, les T-Bonds US flambent de +6,5Pts vers 1,3700%, ce qui place le rendement du '10 ans' au-delà de la MM200.

Une variation qui semble n'avoir aucun rapport avec le 'chiffre du jour' puisque l'indice de confiance des consommateurs du Michigan, qui avait fortement chuté en août (vers 70,3) ressort à 71, un niveau légèrement inférieur aux 72 anticipés, ce qui n'aura strictement aucun impact sur le diagnostic économique de la FED.

En fait, le 'risque' semble surgir de partout avec des spéculation sur une évolution plus restrictive de la politique monétaire de la Réserve fédérale (qui réunira d'ailleurs son comité stratégique la semaine prochaine) ou de la BCE.
La correction est demeure d'ampleur limité en Europe (+3Pts en moyenne) avec des Bunds qui passent de -0,307% à -0,2780, des BTP italiens qui se tendent vers 0,732%.
Outre-Manche, les Gilts calquent leur trajectoire sur les T-Bonds US et finissent avec +7Pts de base à 0,849%.

Les investisseurs ont pris connaissance des chiffres définitifs de l'inflation en zone euro: le taux annuel est confirmé à 3,0% en août 2021, contre 2,2% en juillet, et celui de l'Union européenne à 3,2%, contre 2,5%, selon Eurostat.

Les taux annuels les plus faibles ont été observés à Malte (0,4%), en Grèce (1,2%) et au Portugal (1,3%) et les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Estonie, en Lituanie et en Pologne (à 5,0% respectivement).

Les plus fortes contributions au taux d'inflation annuel de la zone euro proviennent de l'énergie (+1,44 point de pourcentage, pp), suivis des biens industriels hors énergie (+0,65 pp) et de l'alimentation, alcool et tabac et des services (chacun +0,43 pp).

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